14 départs en première ligne et neuf pole positions, mais « seulement » 11 podiums et trois victoires. Le résumé de la saison 2022 de Charles Leclerc et de Ferrari c’est aussi, sinon surtout, dans ces chiffres. La différence de résultats récoltés par l’équipe de Maranello et notamment par le jeune talent monégasque entre les qualifications et la course était flagrante. Malgré quelques erreurs évitables commises par Leclerc lui-même, par exemple dans les courses à Imola et surtout au Paul Ricard, c’est surtout l’équipe qui a péché dimanche. En fait, le Cheval cabré a souvent laissé à désirer en termes de stratégies (Monte Carlo, Silverstone et Budapest en sont les exemples les plus évidents) et à d’autres occasions (Barcelone et Bakou) c’est la fiabilité qui a laissé le #16 du rouge échoué.
Lors d’une interview accordée au site La coursedans lequel il a retracé l’intégralité du championnat qui l’a vu devenir vice-champion du monde, Leclerc a indiqué précisément en course le moment du week-end où Ferrari devra élever le niveau à partir de mars prochain. « Notre objectif principal est maintenant de devenir une meilleure équipe dimanche – a souligné Leclerc, se tournant vers ce que sera la saison 2023 – et cela inclut tous les domaines. Il faut faire de bons appels, avoir une bonne stratégie, une bonne communication et une bonne gestion des pneus. C’est un ensemble de choses et je pense qu’étape par étape, nous travaillons sur tous ces différents aspects“.
Au cours de sa carrière, Leclerc n’a jusqu’ici pas eu la chance de convertir les pole positions obtenues en victoires. En effet, sur ses 18 pole positions, seules quatre se sont transformées en victoires. Son dernier succès, celui du GP d’Autriche 2022, est plutôt venu de partir de la deuxième position de départ.