Les débuts de Pur-sang Ferrari inévitablement alimenté la discussion autour du premier modèle à hautes roues du Cavallino. Le SUV de Maranello (que nous avons vu en avant-première live), étiquette qu’il faut resserrer sur cette voiture sportive et élancée, ouvre une nouvelle ère pour le constructeur automobile italien tout en restant fidèle à l’ADN de Ferrari grâce non seulement au design mais aussi à des choix techniques comme la présence du V12. Le choix du douze cylindres était une condition sine qua non pour la réalisation de ce projet, avec l’équipe qui a développé la Purosangue qui n’a pas voulu trouver de compromis, continuant à rechercher le plaisir de conduite typique de toutes les super voitures de sport de la marque .
Et ainsi sous le long capot, qui s’ouvre au vent, se cache l’emblématique V12 à 65° et le carter sec de 6,5 litres qui dans ce cas délivre 725 ch à 7 750 tr/min et 716 Nm de couple maximum à 6 250 tr/min. Le moteur a été entièrement repensé, travaillant sur les pistons et les chambres mais aussi sur le système d’échappement. Les culasses ont été empruntées à la 812 Competizione, tandis que le calibrage de l’efficacité mécanique et de la combustion est le résultat d’un concept directement issu du monde de la Formule 1.
Ferrari s’est ainsi relevée pour obtenir un moteur puissant qui s’adapte à une quatre portes avec le Cheval Cabré sur le nez. Pour améliorer les performances, le couple est disponible pour la plupart déjà à des régimes maximum, avec 80 % qui est offert à 2 100 tr/min. L’architecture de la boîte-pont qui place le douze cylindres en position centrale à l’avant a permis d’atteindre un équilibre de poids de 49:51 considéré comme optimal pour garantir la stabilité et la dynamique de conduite typiques d’un cheval cabré. Les ingénieurs de Maranello ont également repensé les masses tournantes, travaillant d’arrache-pied sur la mise au point des douze cylindres : le vilebrequin a été réalisé en acier nitruré, allongeant sa course et travaillant par la même occasion à améliorer l’alimentation du banc grâce à une nouvelle conception du les canaux de lubrification internes. Le Cheval cabré a mis l’accent non seulement sur les performances mais aussi sur la consommation, améliorant les jeux de couplage. La géométrie du collecteur et celle des poumons d’admission sont également nouvelles. redessiné et optimisé, avec de nouveaux profils d’arbre à cames qui garantissent la courbe de couple montante et complète typique de la poussée presque inépuisable du V12.
Une poussée qui est soulignée une fois de plus par un son réglé pour transmettre un crescendo engageant qui devient brillant à haut régime, en harmonie avec les moteurs typiques du Cavallino. Le système d’échappement est plus perméable, avec une réduction de la contre-pression. Entre les bas et moyens régimes intervient une autre fonction dérivée de la F1, capable d’optimiser la forme du couple lors de la phase transitoire d’accélération. Les collecteurs d’échappement, de longueur égale, harmonisent le son des douze cylindres, avec le nouveau convoyeur d’admission qui harmonise les notes aiguës avec les fréquences moyennes.
La boîte de vitesses F1 à double embrayage à huit rapports présente des rapports particulièrement courts avec des temps de passage réduits par rapport à la DCT à 7 rapports, cette dernière étant plus longue, améliorant ainsi la dynamique de conduite. La boîte de vitesses a ensuite été rendue plus compacte, réduisant sa position de 15 mm et en même temps abaissant le centre de gravité. Les performances de Ferrari Purosangue contribuent encore à en faire un SUV unique en son genre : le sprint de 0 à 100 km/h est consommé en seulement 3,3 secondes, 10,6 secondes sont plutôt prises pour couvrir le 0-200 alors que la vitesse maximale est supérieure à 310 km/h. La distance d’arrêt à partir de 100 km/h est de 32,8 mètres. Enfin, le rapport poids/puissance qui sur la Ferrari Purosangue est de 2,80 kg/CV.