Retour sur la bonne voie
Le cirque de Formule 1, qui s’est arrêté à juste titre dimanche dernier à Imola en choisissant de ne pas prendre la piste compte tenu de l’inondation tragique qui balayait la région d’Émilie-Romagne à cette époque, est maintenant prêt à briller à nouveau. Il le fera en participant à la l’endroit le plus glamour que l’on puisse trouver dans la vieille Europe : Monte Carlo. La piste de la Principauté pourrait être la bonne pour enfin surprendre les fans, car lors des cinq premiers GP – et aussi du Bakou Sprint – un pilote Red Bull a toujours été sur la plus haute marche du podium.
Leclerc poursuit le rêve
Mais à Monaco, ce qui compte le plus, ce sont les qualifications et Aston Martin, Mercedes et surtout Ferrari veulent enfin essayer de faire sourire les champions du monde en titre. L’idole de la maison, Charles Leclerc n’a pas une relation particulièrement bonne avec « son » médecin généraliste. Entre la F2 et la F1, il a décroché la pole position à trois reprises mais il n’a même jamais réussi à décrocher un podium, malgré les rues étroites de la Principauté rendant pratiquement impossible tout dépassement.
Mal de tête Ferrari
Mais à Munich, ce sera toutes les Ferrari appelées à un exploit, le week-end qui s’ouvrira demain avec la première séance d’essais libres. En effet, entre la piste et le marché, le Cheval Cabré semble stylé recherche désespérée de certitudescomme cela a été souligné sur le Courrier sportif également par Fulvio Solms, qui en présentant le week-end monégasque revient également sur la cas étrange de Laurent Mekiesdéjà fiancé de l’AlphaTauri mais toujours très présent dans le mur de la boîte rouge.
« […]. On ne sait pas si c’est le bon moment mais la saison n’est pas bonne, avec Ferrari qui se cherche sur le plan technique et beaucoup d’incertitudes en termes de personnel (Laurent Mekies sera toujours au mur). Red Bull vole […]mais s’il y a un endroit où il peut trébucher c’est Montecarlo et donc Ferrari […] peut et doit, doit, en profiter. […] il ne faut pas oublier Carlos Sainz, […]. L’opportuniste de droite, l’Espagnol connaît bien le podium de Monte-Carlo […]«Adrénaline», dit Charles lorsqu’on lui demande un synonyme de GP Monaco. […]. Par contre, pendant des années il l’a parcouru à vingt à l’heure avec le bus scolaire, […] a tous les éléments disponibles pour apprécier les différences. Et puis il y a aussi la météo déchaînée : hier les prévisions annonçaient un vendredi sec, un samedi humide et des averses dimanche pendant la course. C’est aussi la roulette, et une à ne pas négliger“.