Nouveau bouleversement : via Sanchez
Une seule course de la saison 2023 s’est écoulée mais chez Ferrari nous vivons déjà des journées assez intenses. Aux performances décevantes des deux SF-23 à Bahreïn et au énième problème de fiabilité qui a touché une monoplace rouge – avec l’abandon cuisant de la voiture n°16 de Charles Leclerc – s’ajoute en effet leAu revoir David Sanchez, le responsable de l’aérodynamique qui a démissionné juste après la course de Sakhir et qui ira bientôt reconstituer les rangs de McLaren. En ce qui concerne cette séparation d’avec un personnage qui avait été un point de référence dans la gestion passée de Mattia Binotto il y a eu beaucoup de discussions. Le sentiment, après avoir également mis l’ancien responsable des stratégies Iñaki Rueda sur le banc, est que le nouveau directeur de l’équipe Frederic Vasseur commence à concevoir ce qu’il veut être Ferrari du futur.
Solution interne
Pour le moment il est probable que l’on sera choisi pour remplacer Sanchez solution interne‘. Mais ce genre de politique de la porte tournante, qui s’est installé chez Ferrari depuis plusieurs années, est en désaccord avec ceux qui faisaient partie de la « vieille garde » de la Scuderia dans le passé. L’ingénieur Luigi Mazzolaqui a travaillé pour Ferrari de 1988 à 2009, contribuant au cours de ces années à la conquête de huit titres mondiaux des constructeurs et de six pilotes, a tonné sur son profil Instagram contre les choix faits par la haute direction de Ferrari. En effet, dans une vidéo publiée aujourd’hui, Mazzola a contesté l’adieu de Sanchez, le définissant comme une déclaration de « résa » du Cavallino. Encore un autre élément de cette philosophie de « nous gagnerons l’année prochaine » qui a mis les supporters de Ferrari en colère ces dernières années.
L’avis de l’ingénieur Luigi Mazzola
« La démission ou le licenciement – petits changements – de Sanchez représentent un autre coup dur, une autre déception – dit Mazzola – c’était une personne apicale et son adieu représente un peu une reddition. Il me semble comment dire ‘cette année on prend ce qui vient mais on se concentre sur l’année prochaine’. Mais il faut greffer, pas diviser. Licencier ou démissionner est un signe de reddition. Après les annonces faites durant l’hiver, voir ce départ après le premier GP est une contradiction. Parler de problèmes de configuration à Bahreïn pour préserver ce qu’est le concept de voiture et ne plus en avoir l’exposant maximum est déconcertant. Il manque encore un directeur technique. Ne pas avoir de coordination et de référence n’aide pas. De retour dans ma journée Ross Brown est arrivé et a emmené Rory Byrne, mais n’a pas viré Aldo Costa. Il ne faut pas se laisser emporter par l’émotion du moment. » a-t-il conclu.