Marché technique F1, Ferrari regarde Red Bull
Lors des cinq premières courses du championnat du monde de Formule 1 2023, le Redbull il a littéralement dominé et anéanti la compétition, remportant autant de victoires, trois signées par Max Verstappen et deux par Sergio Perez. La supériorité de la voiture magistralement conçue par Adrian Newey est apparue dans toute son arrogance lors de la récente manche à Miami, où Verstappen a été vu se remettre de la neuvième position sur la grille pour un succès sensationnel par écart, avec le premier des autres – Fernando Alonso – séparés par 26 bonnes secondes. Le Néerlandais signe ainsi sa 38e victoire en Formule 1 avec une facilité désarmante, se révélant être le candidat numéro un au succès final, que seul son coéquipier pouvait affronter.
Les rivaux pataugent, surtout Mercedes et Ferrari, aux prises avec des monoplaces loin des attentes et décidément difficiles à piloter pour leurs excellents pilotes. Pour repartir sur les rails à Maranello, des ingénieurs d’autres équipes sont sollicités pour renforcer l’organigramme technique du Cheval Cabré et ce n’est pas un mystère que certains offres à certains des meilleurs ingénieurs de Red Bull.
Ces dernières semaines, le nom d’Enrico Balbo avait émergé, sur lequel des rumeurs contradictoires étaient chassées, avec Christian Horner qui avait démenti avec force cette éventualité.
Waché-Ferrari, Helmut Marko n’est pas
Ce qui n’est pas une indiscrétion, mais une indiscrétion officielle, c’est le rachat de Laurent Mekies – actuel directeur sportif de Ferrari – par Alpha Tauri, avec qui il a trouvé un accord pour être le prochain team principal. Mais le Français a un contrat avec Maranello valable jusqu’à fin 2023 – à tel point qu’il était présent au mur à Bakou et à Miami -, et on ne sait pas encore quand il reviendra à Faenza.
Le journaliste Ralf Bach, d’après les pages de F1-initié, a révélé un fond de marché : «Ferrari sortirait Mekies tôt, n’obtenant en retour que les meilleurs ingénieurs de Red Bull 3. L’un d’eux serait français Pierre Waché, La main droite d’Adrian Newey ».
Mais Helmut Marko n’est pas là et a assuré que même le transalpin de 48 ans ne bougera pas de Milton Keynes : «Nous voulons tous que Ferrari soit compétitive. Mais ça ne marche pas comme ça, nous ne sommes pas un bazar arabe. Et puis notre Waché ne veut pas changer d’équipe. Nous n’accepterons pas ces conditions »a tonné l’Autrichien de 80 ans.