Regard sur la carrière de Max Verstappen en Formule 1, brillant et précoce, certains commentateurs parlaient de « modèle-Jos », le père du pilote Red Bull. Autrement dit, une éducation stricte, quasi militaire de son fils et une implication à 360° dans ses activités sportives dès son plus jeune âge.
Sans avoir la présomption de remettre en cause les méthodes de croissance d’un parent, il apparaît pourtant évident que la discipline ne suffit pas pour devenir Verstappen : il faut le fameux mariage du talent et du travail; avoir la bonne tête aide, mais ce n’est pas suffisant pour gagner des titres, donc ce n’est pas une méthode applicable à tout le monde. Et de fait Verstappen n’a pas l’intention de le répéter un jour sur l’un de ses fils : «Je veux vraiment des enfants, et s’ils veulent concourir, c’est bien. Je pense que notre relation serait différente de ce que mon père et moi avions. Pour le moment, je ne me vois vraiment pas faire les choses qu’il a faites, mais c’est facile pour moi de parler parce que je n’ai pas d’enfants. Je peux penser très différemment le moment venu», tels sont les mots du double champion du monde aux micros de Le Limbourgeois. « Mais la passion de mon père était très forte, il a tout fait pour moi, du réglage des moteurs à la préparation des karts. Je ne me vois pas le faire. Dans tous les cas, Je ne vais pas pousser mes enfants à concouririls doivent le vouloir eux-mêmes“.