Qualifications décevantes pour Ferrari
Charles Leclerc sixième, Carlos Sainz onzième. C’est le verdict de Qualifications expérimentales dans le Grand Prix de Hongrie qui a vu les pilotes contraints d’utiliser les pneus durs en Q1 et les moyens en Q2 ne pouvant utiliser des ensembles de pneus tendres qu’en Q3. Pour rendre l’élimination de Sainz en Q2 encore plus amère, c’est le fait qu’en Q3 trois clients de l’équipe de Maranello ont trouvé de la place, l’habituel Nico Hulkenberg, mais aussi les Alfa Romeo de Guan Yu Zhou et Valtteri Bottas. Le pilote chinois a même arraché une sensationnelle cinquième performance au général devant Leclerc en Q3.
L’image, pour l’instant, est donc décidément négatif pour les hommes emmenés par Frédéric Vasseur qui avaient identifié l’objectif du jour dans les deux premières lignes avec les deux voitures, uniquement atteint par McLaren, qui semble avoir littéralement explosé en termes de performances. Lando Norris s’est arrêté à 85 millièmes derrière Lewis Hamilton, Oscar Piastri derrière, mais en attendant la deuxième ligne demain sera toute papaye.
Carlos Sainz ainsi analysé aux micros de Sky Sport F1 l’élimination en Q2 pour 2 millièmes au profit de son compatriote Fernando Alonso : « Deux millièmes, c’est très peu. Il suffisait de baisser d’un dixième pour être loin devant. Mais c’est ainsi. Dommage que je devais faire Q2 avec le collège. Je ne m’y suis pas retrouvé de tout le week-end, j’ai toujours galéré dans le secteur 1, encore plus qu’avec le dur. Dans une qualification normale, vous auriez pu faire mieux, mais avec ce règlement où vous devez faire les différentes séances avec des pneus différents, j’ai payé pour le pneu moyen. Je n’ai pas trouvé ça bien. Le recul par rapport à 2022 où j’étais deuxième samedi ? Il y a du vent aujourd’hui, il y a de longs virages. Nous savons que notre équilibre n’est pas idéal. La grille a beaucoup évolué depuis l’an dernier, nous sommes tous plus proches. Nos rivaux s’en sortent bien, il suffit de regarder les performances de McLaren et d’Alfa Romeo. Cette année c’est comme ça, tout est très serré ».