Ce qui se déroulera les 10 et 11 juin sera une édition historique pour les 24 Heures du Mans. Et pas seulement parce que c’est la course du centenaire : les protagonistes du WEC s’affronteront à nouveau sur la piste pour la quatrième manche de la saison et offriront un spectacle unique. Déjà parce que pour l’occasion, la liste des voitures verra la présence de soixante-deux voitures, alors que les pilotes qui prendront part à la compétition seront 186. Le parterre d’hypercars avec 16 voitures est presque incroyable. Et les goûts de Ferrari, Peugeot, Porsche, Cadillac, VanWall et Glickenhaus chercheront à mettre fin à la séquence de victoires de Toyota. Dans la catégorie LMGTE, en revanche, 21 équipages se disputeront le triomphe, avec des voitures du calibre de Ferrari, Aston Martin, Corvette et Porsche qui donneront vie à divers duels pour une course très serrée, belle, unique. Parmi les pilotes, les vedettes des voitures de la catégorie reine sont Buemi, Lotterer et Dumas, respectivement avec quatre, trois et deux victoires aux 24 Heures du Mans.
Bref, l’attente des 24 Heures est déjà grande : chaque année, pendant une dizaine de jours, tout se transforme dans la petite ville du département français de la Sarthe. Plus de 250 000 passionnés du monde entier font le « pèlerinage » dans l’ouest de la France. Ici, la voie publique se transforme en circuit automobile : pas moins de neuf kilomètres sur les 13,626 kilomètres de piste au total sont des voies publiques défoncées. Pour un week-end de pure émotion. Des émotions que sur FormulaPassion nous vous raconterons minute par minute avec nos correspondants terrain Gianluca Calvaresi et Carlo Platella. Et avec l’ouverture complète des stands Porsche et Peugeot, qui a mis toute l’équipe à notre disposition pour suivre la course « de l’intérieur ».
Deux marques phares pour ce salon : la première célèbre les 75 ans des voitures de sport Porsche, les 100 ans des 24 Heures du Mans et revient en tête du classement pour la première fois depuis 2017, se disputant à nouveau la victoire au général dans la plus mythique course d’endurance au monde. La deuxième marque joue à domicile et fait déjà débat : si l’on regarde bien la Peugeot Hypercar 9X8 on se rend immédiatement compte qu’elle n’a pas d’aileron arrière. Une révolution. Avec un design repris des voitures de série grâce aux trois griffes lumineuses des phares et des feux arrière.
Pour Jean-Marc Finot, directeur de Stellantis Motorsport nous a confié que « l’absence de l’aileron arrière sur la Peugeot Hypercar 9X8 est une grande innovation. Nous avons atteint un niveau d’efficacité technique en aérodynamique qui nous permet de nous passer de ce dispositif. Et comme, malgré toutes les croyances et habitudes, cette absence est dictée par la recherche de la performance, nous garderons ce secret le plus longtemps possible ! ». Un secret que Calvaresi et Platella nous dévoileront probablement bientôt…