[Rassegna stampa] – « Seulement » cinq places de pénalité sur la grille pour Bottas et Stroll, coupables des autos tamponneuses dangereuses vues au Hungaroring dans le virage 1. Disqualification à la place de Sebastian Vettel, dont la voiture n’a pas été possible d’extraire la quantité de carburant requise à la fin de la course. Les sanctions appliquées à l’issue du GP de Hongrie dimanche dernier continuent de faire l’objet de discussions dans les journaux italiens.
La Formule 1 qui ne punit que ceux qui ne font pas mal
Appelons ça la Formule… controverse. Ou l’injustice. Oui, car les séquelles de ce qui s’est passé dimanche dans le GP de Hongrie se poursuivent et se poursuivront encore longtemps. La faute des folies signées Bottas et Stroll, sans doute, mais aussi la faute de ceux qui en ce moment sont appelés à maintenir les attaques d’angoisse et d’égoïsme des pilotes sous contrôle, mais qui finissent par émettre des verdicts qui rendent le l’équilibre des justes balance mal les punitions. Sebastian Vettel en sait quelque chose […] en raison d’un litre de carburant misérable, une deuxième place a été annulée par des applaudissements. […] L’erreur ou les dommages de Seb étaient quelque chose de très différent du désastre général organisé par Bottas et Stroll […]. Bon, en effet, mal, mais en fin de course les deux « éliminateurs » du Hungaroring […] ils s’en sont tirés avec une mini-pénalité de 5 positions de moins sur la grille de départ de la course suivante (en Belgique à la fin du mois). Cinq cartons à récupérer et quelques points du permis pour avoir effectivement gâché le week-end pour cinq, six pilotes (dont Verstappen qui n’est plus en tête du classement mondial). […] Vettel a vu venir la sentzone sur lui, avec une disqualification pour un litre d’essence à sortir du réservoir de son Aston Martin. […] la justice, du moins celle qui a été mise en scène dans ce GP infini qu’est la Hongrie, n’est pas la même pour tout le monde. Pour rien.
Riccardo Galli, Le reste du Carlino