‘feu chaud
Antoine Feu il était hier le plus rapide des essais qualificatifs de l’édition Centenaire des 24 Heures du Mans. Le pilote de la Ferrari 499P #50 a arrêté le chrono à 3’25″213, devançant la voiture sœur pilotée par son compatriote Alessandro Pier Guidi de 199 millièmes. Le pilote qui a déjà remporté trois courses en F2 lors de ses débuts à Sebring en Floride avait fait preuve d’une certaine confiance avec le tour lancé, emmenant immédiatement l’Hypercar de Maranello en pole position pour ses débuts en Hypercar. Aujourd’hui à 20h00 à l’occasion des 30 minutes de l’Hyperpole, il tentera de confirmer les bonnes choses déjà montrées hier. FormulaPassion.it l’a interviewé en vue de ce grand rendez-vous avec l’édition centenaire des 24 heures du Mans.
Vous souvenez-vous d’un épisode particulier lié aux 24 Heures du Mans qui, selon vous, résume l’essence de cette course ?
« Honnêtement, je ne me souviens pas d’un épisode particulier de cette course, cependant c’est une course historique où il y a toujours beaucoup de surprises car c’est très long donc je n’ai pas de souvenir en particulier qui m’est resté ».
Avez-vous demandé conseil à quelqu’un avant de courir au Mans en catégorie reine ?
« Oui, avant de venir ici en première année (en 2021ndr) J’ai parlé aux pilotes du groupe GT qui avaient beaucoup plus d’expérience que moi, j’ai demandé des conseils et cela m’a beaucoup aidé. Entre nous chez Ferrari, il y a un profond partage d’informations, nous révélons les petits secrets qui sont ici au Mans et cela m’a permis d’arriver immédiatement prêt à prendre la piste ».
Imaginons que les émotions de la veille soient fortes. Avez-vous vécu quelque chose de similaire dans votre carrière ?
« Non. Dès le premier tour que nous avons fait dimanche en essais libres avec cette voiture ici au Mans, la première sensation que j’ai eue a été quelque chose de vraiment incroyable, la sensation que cette voiture vous procure sur cette piste est une sensation vraiment unique. Je pense que je n’oublierai jamais le premier tour que j’ai fait ici ».
Vivez-vous ce Mans avec la Ferrari 499P comme point d’arrivée ou comme point de départ ?
« Pour moi, c’est définitivement un point de départ. On a travaillé dur sur ce projet avec les gars qui sont ici et avec ceux qui sont restés à Maranello. C’est une source de fierté pour moi d’être ici. Je fais partie de cette famille depuis de nombreuses années, nous espérons continuer à nous améliorer et obtenir les résultats que nous souhaitons ».