Chaque fois que la Formule 1 s’arrête en Belgique, le nom de Bertrand Gachot. Le solide pilote belge, capable de conquérir le succès des 24 Heures du Mans au volant de la Mazda en 1991, est cependant dans les mémoires de tous pour son arrestation – immédiatement à la veille de la course de Spa de cette année-là – qui a permis à son débuts d’un certain Michael Schumacher au volant du Jordan. Le reste, comme on dit dans ces cas, appartient à l’histoire. Trente ans après cet incroyable week-end qui a montré au monde le talent du futur « Kaiser », Gachot a également voulu évoquer le duel de championnat du monde entre Lewis Hamilton et Max Verstappen.
En référence aux nombreux coups de presse qui ont volé entre les deux, notamment après le spectaculaire et dangereux accident de Silverstone, Gachot a prévenu que la tension entre les personnes directement impliquées pourrait encore augmenter. « Ces gars sont les meilleurs et ils se battent pour le championnat du monde, ils feront tout – a expliqué le pilote belge, s’exprimant sur le podcast officiel F1 Au-delà de la grille – vedrete, la situation va empirer avant de s’améliorer. Il n’y a aucun doute dans mon esprit comme c’était le cas entre Senna et Prost dans le passé. C’est la beauté du sport, voir ces gars et qui vont faire plus ou moins d’erreurs ».
Revenant à la discussion Épisode de Silverstone, Gachot a exprimé sa lecture personnelle de l’incident. « Je suis de la vieille école – a expliqué – si j’avais été à Verstappen, je n’aurais rien dit. Je n’aurais pas dit à Hamilton ce que je pensais. J’aurais juste dit ‘on parlera sur la piste’. Mais c’est facile à dire. Peine? Je pense que ces pénalités sont excessives et pour être honnête, je pense que c’était un accident de course à mon avis. Mais qui suis-je pour juger ? » a-t-il conclu.