La Bugatti EB110 c’était une voiture historique pour la marque historique. Elle a marqué la renaissance et la rechute d’une marque qui a survécu, à ce jour, à mille péripéties. Il porte les initiales d’Ettore Bugatti, véritable « gardien » des choix sans concession de toutes les voitures portant son nom. Il a été construit à l’usine bleue de Campogalliano, dans la province de Modène : aujourd’hui abandonné et connu de tous comme un lieu industriel presque « enchanté ».
L’EB110 a défié Ferrari et Lamborghini avec son superbe V12 de 3,5 litres et ses quatre turbines. La ligne de rêve mais aussi l’utilisation sur piste sanctionnent l’entrée dans la liste des supercars légendaires, divines, presque intouchables. Le moteur, avec des têtes monobloc en alliage d’aluminium et de magnésium, en aluminium et en titane, placé dans une position arrière centrale longitudinale, intègre la boîte de vitesses et une partie de la transmission. Le moteur est équipé d’une lubrification à carter sec, de deux arbres à cames en tête par rangée de cylindres, avec 5 soupapes par cylindre. La cylindrée est de 3 500 cm³, l’alésage 81,0 mm et la course 56,6 mm. Selon les versions, il développe 560 ch à 8 000 tr/min ou 610 ch à 8 250 tr/min. Il est équipé de 2 réservoirs de carburant, pour une capacité totale d’essence de 120 litres.
Dessinée par Nicola Materazzi dans le style de Giampaolo Benedini, la voiture mérite une galerie photo ad hoc pour célébrer ses lignes et sa présence. Tous les passionnés de voitures de sport ont rêvé d’avoir au moins un modèle de cette voiture, éventuellement bleue, qui a été créée en deux versions routières : la EB110GT et la EB110SS, avec très peu de constructions. Une rareté qui en fait est bien conservée par les propriétaires actuels.
(images reproduites avec l’aimable autorisation de : XPB Images, Wikimedia Commons, Wheelsage, Bonhams, RM Sotheby’s, Bugatti)