Catastrophe alpine
L’une des équipes qui a payé le plus cher (sinon le plus cher) le deuxième drapeau rouge déployé lors de la Grand Prix d’Australie c’était certainement laAlpin: jusqu’à ce moment, les deux pilotes de l’équipe française avaient été les protagonistes d’une belle course, tous deux présents dans les points à deux tours de l’arrivée. Cependant, au deuxième redémarrage, le but du top 10 a été littéralement brisé pour une manœuvre de Pierre Gasly qui s’est transformé en contact avec votre coéquipier Esteban Ocon, avec les deux qui ont conclu leur course sur la plus belle dans un choc contre les barrières.
L’accident
Gasly, qui n’a subi aucune pénalité pour l’incident, était sorti large au freinage du premier virage, rejoignant la piste juste au moment où d’autres voitures passaient. Parmi ceux-ci, celui de son coéquipier Ocon, avec qui il est entré est entré en collision à la sortie du virage 2. Malgré cela, Gasly a évité une éventuelle sanction qui se serait transformée en une disqualification potentielle pour le prochain GP à Bakou (étant -2 pour atteindre le maximum de 12 points autorisés), mais ce chiffre a pris la deuxième place après ce qui s’est passé à Melbourne.
Le regret
Sans surprise, Gasly n’a pas évoqué ce risque aux micros de la chaîne officielle de Formule 1, s’excusant ouvertement auprès de son coéquipier : « Je n’ai rien à dire – il a déclaré – je suis seul Extrêmement déçu et je veux juste mentionner les points positifs. Nous ne nous attendions pas à nous battre avec une Ferrari et à avoir Alonso dans notre ligne de mire pendant la majeure partie de la course. C’est ce dont nous nous souviendrons. Sinon, je n’ai pas de commentaires à faire et je suis trop déçu d’être ici pour voir ces gars partir en balade. »
Excuses acceptées
Les excuses de Gasly ont été confirmées par Ocon lui-même, qui voulait défendre son coéquipier : « J’aurais pu entrer en collision avec n’importe quien fait, parce qu’il y avait beaucoup de voitures qui étaient sorties de la piste – a expliqué – au final c’est Pierre qui ne m’a pas laissé beaucoup de place, mais sans rancune, est venu s’excuser. Comme je l’ai dit, ça aurait pu être n’importe qui. Tout le week-end, rien n’allait dans notre sens. C’est extrêmement frustrant car nous avions un bon rythme en course, comme les Aston Martin et les Ferrari qui nous précédaient, donc nous aurions pu être bien plus en avance. Nous faisions une bonne course et avancions mais le drapeau rouge a détruit notre stratégie. Nous aurions probablement été quatrième ou cinquième, mais celui-ci ça a tout annulé“.