Le Sprint ils n’ont pas suscité l’enthousiasme de tous les fans et, à vrai dire, ils ne sont pas non plus très populaires parmi les initiés. Il semble que les seuls convaincus du format soient Liberty Media et la Formule 1 : évidemment de quoi continuer avec des courses courtes également en 2023, voire doubler les épreuves (de trois à six).
Si sur d’autres points la Formule 1 s’est montrée très flexible et prête à revenir sur ses pas en cas d’échec d’une expérience, sur les Sprints les meneurs du Cirque sont plus têtus, malgré le fait que le format ne fasse pas l’unanimité parmi les pilotes eux-mêmes. Par exemple, selon Pierre Gasly les courses courtes n’ajoutent rien au spectacle : « Personnellement, j’aime beaucoup le format normal, avec des qualifications le samedi puis un grand prix le dimanche. Des courses de sprint Je vois des aspects positifs d’un point de vue financier pour la Formule 1. En termes de performances, cependant, ils n’ont pas encore prouvé que ça valait la peine de les doubler en 2023. Pour moi le format normal est meilleur“.
En 2023, les courses doubleront sur six circuits : Bakou, Spielberg, Spa, Lusail, Austin et Interlagos, ce dernier étant le seul circuit à avoir organisé les Sprints à chaque édition depuis 2021 (date de leur introduction). Les courses courtes se sont retrouvées dans le collimateur des critiques non seulement parce qu’elles offrent rarement du divertissement, mais aussi parce qu’elles obligent les équipes à perfectionner la configuration du week-end en n’ayant que FP1 comme point de référence, où, cependant, les valeurs peuvent varient considérablement en fonction des conditions de la piste, qui peuvent être vert et donc non indicatif.