Le feuilleton Carlos Ghosn n’a pas encore atteint son dernier versement. Au contraire, l’histoire liée aux crimes commis par l’ancien numéro un de l’alliance Nissan-Renault et à son évasion conséquente continue d’offrir des coups et des contre-coups jour après jour : le dernier en date est représenté par le procès que le manager brésilien a intenté contre du géant japonais, dont il était président, pour plus de 1 milliard de dollars.
Dégâts multiples
Une maxi action en justice à partir de neuf zéros alors, en plus il ne s’agit pas que de Nissan: selon les informations de Bloomberg, en effet, deux autres entreprises et plus de dix particuliers se seraient également retrouvés dans le viseur de Ghosn. Le raison officiel? L’avoir évincé en 2018 et avoir organisé son arrestation pour malversations financières présumées, causant ainsi de profonds dommages non seulement à ses finances mais aussi à sa réputation.
Procès contre Nissan
La cause était déposée le 18 mai au parquet près la Cour de cassation du Liban, où Ghosn vit actuellement après son évasion dramatique du Japon fin 2019 qui lui avait permis d’échapper à un procès, mais n’a été vue que récemment par Bloomberg.
Questions et réponses
Rappelons que Ghosn est toujours recherché pour des accusations criminelles au Japon, où Nissan a également déposé une plainte civile contre lui demandant la indemnisation des dommages. Mais désormais, la situation semble s’être inversée, car c’est le manager brésilien lui-même qui s’en est pris au géant japonais : Ghosn a demandé 588 millions de dollars d’indemnités et de frais perdus, plus 500 millions de dollars de mesures punitives. « Les allégations sérieuses et sensibles portées contre Ghosn resteront dans l’esprit des gens pendant des années – lit le procès signé par son équipe juridique – Il en souffrira pour le reste de sa vie car ils auront un impact persistantmême s’il n’est fondé que sur un simple soupçon ».