L’Alfa Romeo se prépare pour 2022 avec la conscience de ne plus pouvoir compter sur Kimi Raikkonen, qui prendra sa retraite de Formule 1 à l’issue de cette saison.Cependant, la place du Finlandais sera occupée par son compatriote Valtteri Bottas, avec le pilote Mercedes actuel déjà officialisé pour l’année à venir.
On ne sait cependant pas encore qui sera celui qui rejoindra le numéro 77 au volant de l’équipe suisse. Parmi les hypothèses les plus populaires figure la reconfirmation de Antonio Giovinazzi, avec le pilote de Martina Franca qui pourrait poursuivre son aventure en F1 et en Alfa Romeo en poursuivant une carrière qui dure sans interruption depuis 2019. Plus chaud encore, cependant, est le nom du chinois Guanyo Zhou: ce dernier bénéficie en effet du soutien non seulement de l’Alpine, mais aussi de sponsors influents qui l’ont conduit en tête de liste des remplaçants de Raikkonen.
De cette manière, le pilote asiatique semblerait donc le favori pour atterrir dans Alfa Romeo, au détriment de Giovinazzi lui-même. Si cette condition devait se concrétiser, l’Italie perdrait le seul pilote représentatif en Formule 1, au point que le même Gouvernement discute de la possibilité de soutenir l’Apulien pour sa reconfirmation. Parmi les réalités tricolores les plus importantes dans le cirque il y a évidemment la Ferrari, qui se vantait par le passé d’une relation de collaboration exclusive avec Nettoyer, désormais appelée Alfa Romeo pour des raisons de sponsoring.
Le même cheval cabré il avait en fait soutenu l’entrée de Giovinazzi en F1 dans les rangs de l’équipe suisse, faisant de lui ses débuts en tant que pilote officiel lors de la saison 2019 susmentionnée. Ferrari, qui pourrait exploiter l’influence de Sauber sur Alfa Romeo. Ce dernier échouera à l’issue de cette saison, avec une totale indépendance de l’équipe suisse qui ne permettra pas à la maison Maranello de s’immiscer dans le choix des pilotes.
Une circonstance confirmée principalement par le directeur de l’équipe Ferrari Mattia Binotto, ce qui explique l’impossibilité de soutenir le renouveau de Giovinazzi : « C’est un choix d’équipe – a commenté un la-course.com – nous sommes indépendants de leurs décisions concernant les conducteurs, et c’est également important pour nous. Antonio est notre pilote de réserve, il est italien et fait partie de la famille Ferrari. Évidemment, ce serait bien pour nous de le revoir au travail l’année prochaine, car nous pensons qu’il est un très bon pilote et qu’il mérite toujours une place. Mais nous ne pouvons pas interférer avec les choix de l’équipe. Nous ne pouvons évaluer la collaboration que comme fournisseurs d’unités de puissance – il ajouta – et évidemment le choix du conducteur fait partie de cette évaluation ».
Une phrase, celle-ci, qui a laissé une certaine perplexité sur la réelle indépendance d’Alfa Romeo par rapport à Ferrari. En fait, il semblerait que s’il devait continuer à fournir ses groupes motopropulseurs à l’équipe suisse, il pourrait également discuter du renouvellement effectif de Giovinazzi. Un bilan qui, dans l’hypothèse où Alfa continuerait avec d’autres motorisations à partir de 2022, échouerait donc.