La conclusion définitive de la Grand Prix de Belgique qui, en fait, n’a jamais commencé. En fait, à 18h00, la date limite sera appliquée avant que les voitures puissent prendre la piste pour participer à la course a Spa-Francorchamps, où un fort et ininterrompu est tombé pluie depuis les instants avant 15h00.
Parmi les pilotes qui ont été témoins de la complexité totale pour donner vie à la course, il y avait aussi Antonio Giovinazzi: le numéro 99 d’Alfa Romeo a ainsi raconté ce qui s’est passé dans les deux seuls tours parcourus derrière la voiture de sécurité, avant que la course ne soit suspendue : « Nous sommes allés très lentement et vous ne pouviez rien voir – a expliqué le pilote de Martina Franca – et ce tout au long de la piste. Vous ne pouviez même pas utiliser le gaz. Impraticable. On attend, mais maintenant c’est comme avant et il n’y a pas d’amélioration ».
Dans un moment de longue attente, l’Apulien a raconté comment il avait passé son temps devant une communication officielle non encore émise par la direction de course : « Maintenant, je dormais un peu – Giovinazzi a expliqué – tu dois rester concentré, mais c’est difficile. Se détendre est important, mais vous ne devez pas perdre votre concentration. Pour l’instant, d’après le radar, il semble qu’il y aura de l’eau jusqu’à ce soir. J’espère juste que ça se calme un peu, aussi parce que la piste s’assèche très vite, mais s’il n’arrête pas de pleuvoir je trouve ça peu pratique ».
Concernant un éventuel redémarrage, le coéquipier de Kimi Raikkonen a analysé les risques majeurs qui attendent les pilotes, s’exprimant en faveur d’un report de la course à demain : « Le problème, c’est la visibilité – il a précisé – courageux oui, stupide non. Quand on ne le voit pas, c’est moche. C’est une piste avec de longues lignes droites et des vitesses élevées. On verra, j’espère juste que les conditions s’amélioreront. Courir demain ? Pour moi ça va, tant le prochain rendez-vous (Zandvoort) C’est à deux pas ».