Le cap des 100 ans des 24 Heures du Mans n’aurait pas été possible sans tous les acteurs qui y ont participé. Pas seulement Porsche, Ferrari, Toyota et tous les autres géants de l’automobile, mais aussi les fabricants des composants indispensables pour permettre aux voitures devenues historiques d’exprimer tout leur potentiel. Les fournisseurs de pneus entrent dans cette catégorie, Goodyear occupant le devant de la scène. Le Centenaire du Mans est l’occasion de célébrer l’illustre histoire du spécialiste américain du pneumatiquequi se tourne également vers l’avenir avec des innovations intéressantes.
Avec Ferrari la première victoire
Le premier succès de Goodyear dans le marathon français intervient dans les années du défi titanesque entre Ferrari et Ford. C’est en 1965 que le spécialiste américain du pneumatique inscrit pour la première fois son nom au tableau d’honneur du Mans en équipant la Ferrari du L’équipe NART de Luigi Chinetti, avec Masten Gregory et Jochen Rindt au volant, dont l’apparition fantomatique d’Ed Hugus dans la nuit. Celle de 1965 inaugure une série de longues victoires, dont le premier succès historique de Porsche avec la 917 en 1970.
Parmi les succès les plus sincères de Goodyear au Mans, celui qui certifie la conquête par Graham Hill du Triple Couronne. À cet égard, même le spécialiste américain du pneumatique peut se vanter du titre décerné aux vainqueurs des 24 Heures du Mans, des 500 Indianapolis et du Grand Prix de Monaco. En France, Goodyear continue de gagner et de faire évoluer ses produits, avec le passage à la structure radiale, à des jantes aux diamètres toujours plus grands et à des pneumatiques capables de supporter les charges aérodynamiques croissantes des voitures.
Le dirigeable
L’une des images emblématiques que les fans du monde entier associent à Goodyear et au Mans est celle du célèbre dirigeable, en mémoire de l’engagement séculaire de la société américaine dans le domaine aéronautique. En effet, en 1910, à peine 12 ans après sa naissance, Goodyear décide de diversifier ses activités en inaugurant la division aéronautique. Au cours des années, de nombreux dirigeables sortent des chantiers Goodyear qui sont largement utilisés dans les opérations militaires. Leur capacité à rester en l’air pendant de longues périodes les rend tactiquement inestimables, escortant des navires de guerre pour arpenter des kilomètres et des kilomètres d’océan d’en haut.
Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, les dirigeables trouvent d’autres applications. Par exemple, en 1955, Goodyear a été la première entreprise à fournir des images en direct à la télévision nationale d’un événement majeur, le Tournament of Roses Parade à Pasadena, en Californie. Les dirigeables commencent à filmer de plus en plus d’événements nationaux et internationaux d’en haut, comme le Super Bowl, les Jeux olympiques, le Nascar et précisément les 24 heures du Mans. Le dirigeable Goodyear devient un élément caractéristique du marathon franceset, partie intégrante de son histoire. Le modèle actuellement suspendu au-dessus de la Sarthe n’est plus fabriqué par Goodyear, mais c’est un Zeppelin NT qui, des décennies plus tard, dans l’édition Centenaire est toujours là pour sillonner les cieux du Mans.
Entre Nascar et LMGT3
Les 24 Heures du Mans 2023 sont non seulement l’occasion pour Goodyear de célébrer son histoire, mais aussi de se tourner vers l’avenir. Grâce à la collaboration entre le spécialiste américain du pneumatique et Hendrick Motorsport, cette année le Nascar nouvelle génération se déroule également en France, le Chevrolet Camaro ZL1 inscrit en wild card pour le Garage 56. Un trio exceptionnel le pilote : Jenson Button, Mike Rockenfeller et Jimmie Johnson. La tonitruante Camaro monte des pneus équipés de la technologie Goodyear Sightline, une solution innovante toujours en test et mise en œuvre sur le marché américain. Les pneus de la ZL1 sont en effet équipés de capteurs de pression et de température sans pileintégrés directement dans le pneumatique lors de la phase de production.
Au Mans, Goodyear équipe toutes les voitures LMP2, mais à partir de l’année prochaine, il fournisseur officiel de la classe LMGT3, la nouvelle division GT du WEC basée sur la plate-forme GT3. Compte tenu de la présence de voitures à traction et à traction avant, la difficulté pour le spécialiste étranger du pneumatique est de pouvoir développer un produit capable de s’adapter à différents types de facteurs. Avec les essais en cours, l’objectif est d’assurer la pérennité sur deux relais sur tous les circuits et la possibilité de réaliser un triple relais au Mans. Un défi complexe, comme tous ceux auxquels Goodyear a déjà été confronté au cours de ses décennies d’histoire au Mans.