La section sur la ligne droite principale dans laquelle l’aile mobile peut être exploitée sera considérablement réduite cette année
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100 mètres de moins que le DRS
Après un mois de pause en raison de l’annulation du Grand Prix de Chine initialement prévu mi-avril, la F1 est de retour sur les rails en Azerbaïdjan pour le premier week-end Sprint des six prévus en 2023 (les autres auront lieu en Autriche, en Belgique, aux États-Unis, au Qatar et au Brésil).
La grande nouveauté sera représentée par le Tir de sprint au samedi matin au lieu de la deuxième séance d’essais libres qui n’avait finalement que peu de choses à dire sur le plan technique compte tenu du régime de Parc Fermé rendu nécessaire par l’avancement des Qualifications au vendredi visant à définir la grille de départ du Grand Prix de dimanche.
Les pilotes des Q1 et Q2 du Sprint Shootout devront utiliser le mélange moyen et il sera intéressant d’évaluer comment ils se comporteront sur la piste « verte » en Q1 alors qu’ils devront déjà attaquer, ne pouvant même pas compter sur la gomme la plus tendre de la gamme Pirelli. Ce n’est pas un hasard si l’unique fournisseur a établi des pressions particulièrement élevées pour le GP de Bakou afin d’éviter le risque que les pneus peinent trop à se réchauffer et à monter en température.
2023 montre une certaine difficulté pour les conducteurs à dépasser, surtout par rapport à 2022. L’une des premières contre-mesures qui peuvent être prises contre ce facteur pourrait être l’allongement ou la création de nouvelles zones DRS, mais aussi en Azerbaïdjan comme cela s’est déjà produit par exemple à Bahreïn au début de la saison, la zone principale du DRS a été réduite plutôt qu’agrandie. Sur la ligne droite principale de Bakou, en effet, la zone DRS de cette édition 2023 sera plus courte de 100 mètres par rapport à la durée pendant laquelle le volet arrière pourrait être maintenu ouvert en 2022.