La France hors F1
Après avoir accueilli quatre éditions en cinq ans, Le Castellet il a été exclu du calendrier de la Formule 1. Le circuit français paye une rentrée télévisuelle inefficace, un circuit plutôt anonyme et une concurrence de monstres sacrés : l’an dernier il était même en concurrence avec Spa-Francorchamps et Monte-Carlo. Mais la France a-t-elle un réel intérêt à accueillir la Formule 1 ? D’après Jean CommentNon.
L’ancien pilote Ferrari, aujourd’hui président du Paul Ricard, se plaint d’un manque d’attention institutionnelle aux événements du circuit : politiques et promoteurs seraient les premiers à ne pas vouloir revenir en Formule 1.
Les mots d’Alesi
« Nous n’avons jamais eu l’honneur d’avoir le Président de la République à l’événement. Les présidents des autres pays sont honorés d’avoir l’événement sur leur territoire. Ce serait un honneur de s’asseoir à table avec Emmanuel Macronmais je pense qu’il a d’autres priorités« , ce sont les mots du Français, qui a ensuite expliqué son espoir de revenir à ces rotations calendaires déjà évoquées à plusieurs reprises par Stefano les dimanches. « Peut-être que Spa, Spielberg ou Imola nous accompagneront à tour de rôle“.
Domenicali prêt à négocier
Le président de la Formule 1, pour sa part, a toujours été clair : le circuit idéal doit rapporter de l’argent au Cirque, de la tradition au calendrier, mais aussi des services au public. « L’histoire ne suffit pas», a-t-il déclaré à plusieurs reprises en référence à Monza, Spa et Monte-Carlo. Le soupçon est que, si l’histoire ne suffit pas, l’argent suffira, sinon la Formule 1 ne serait pas au Qatar ou en Arabie saoudite, pour n’en nommer que deux. Pourtant, si la France voulait mettre sur la table les millions d’euros nécessaires au retour en Formule 1, le Cirque ne dirait pas non : « Si le président Macron veut parler, je serai là», ce sont les mots de Domenicali a L’équipe.