Ces derniers jours, l’usine Stellantis de Pomigliano d’Arco a ralenti considérablement le taux de production. Cependant, cela n’a rien à voir avec des pénuries de composants, des interruptions des chaînes d’approvisionnement ou des problèmes de même nature : en effet, la grève déclenchée par les travailleurs a ralenti les opérations d’assemblage de l’usine de Campania qui abrite la construction d’Alfa Romeo Tonale et Fiat Panda à cause de les conditions de travail jugés inacceptables auxquels ils doivent faire face.
Les accusations des syndicats
Mario Di Costanzo, responsable du syndicat Fiom à Pomigliano, a expliqué que la production locale a été presque complètement arrêtée mercredi dernier et qu’il a subi de nouvelles arrestations pendant plusieurs heures au cours des deux jours suivants. « La société poursuit une quête arithmétique de réduction des coûts – ses propos rapportés par Reuters – Ça signifie des quarts de travail épuisants et des investissements moindres dans l’usine et les conditions de travail, y compris la sécurité et la santé ».
Prendre la grève
L’accusation portée par Di Costanzo contre l’entreprise est celle de vouloir augmenter la production de véhicules pour répondre à l’augmentation de la demande du marché sans toutefois ajouter de personnel aux chaînes de montage, mais préférant faire pression sur les travailleurs pour augmenter la productivité pendant leur se tourne. Face d’ailleurs à mauvaises conditions de travailune accusation, cette dernière, rejetée par un porte-parole de Stellantis avec fermeté.
Stellantis répond
« Stellantis agit toujours dans le cadre du contrat de travail spécifique et dans le respect de ses employés, en tenant également compte du contexte concurrentiel de l’industrie automobile », a déclaré le porte-parole, répondant également à une autre accusation du responsable de la Fiom à Pomigliano selon laquelle les réductions de coûts affectent également divers autres services au sein de la structure, notamment Entretien ménager. En tout cas, le même porte-parole du groupe italo-français a réitéré qu’il n’y a pas de grèves ne jamais fermer complètement l’établissementbien qu’entraînant des ralentissements importants de la production.