Jusqu’à la double manche du Red Bull Ring, Mercedes avait souligné que Honda avait fait un saut qualitatif au niveau des puissance de l’unité de puissance avec l’introduction de la deuxième unité de la saison à partir du Grand Prix de France. Verstappen entre Le Castellet et le doublé en Styrie et en Autriche a laissé tomber un trio qui l’avait fait voler au classement et Red Bull avait toujours rejeté les soupçons sur la légalité du groupe motopropulseur Honda, soulignant que ce qui faisait la différence était simplement un ‘ aileron arrière plus déchargé.
A Silverstone et en Hongrie, Mercedes a fait un grand retour en ligne droite. Gain de la part du groupe motopropulseur construit à Brixworth – combiné à un aérodynamisme plus léger – ou recul de la part de Red Bull-Honda, peut-être suite à une intervention de la Fédération ? Honda a démenti cette seconde hypothèse. Comme le rapporte le journal racingnews365.com la Honda a nié catégoriquement une intervention de la FIA par le biais d’une directive technique à son encontre, qui par règlement doit être mis à disposition de toutes les équipes inscrites au championnat de F1. Si une directive technique avait donc été publiée, celle-ci aurait donc déjà été dans le domaine public (pas le contenu, mais au moins le fait qu’elle ait été rédigée). Adrian Newey lors du week-end en Hongrie avait souligné que le groupe motopropulseur Honda continuait à exprimer les niveaux habituels de cavalerie et de puissance et que c’était Mercedes qui avait trouvé quelques kilowatts dans la partie hybride.