La crise d’aujourd’hui
La situation actuelle de Mercedes ne génère pas d’euphorie dans le passé de l’équipe Brackley, à commencer par celui qui a été l’homme le plus représentatif de l’écurie ces dix dernières années : Lewis Hamilton. Le septuple champion du monde, qui a terminé 5e du premier GP de la saison à Bahreïn, n’a en effet pas caché toute sa déception face à l’issue de la course, à tel point qu’il a avoué avoir été moins rapide qu’une vraie surprise ce année comme l’Aston Martin. Avant même le début de ce championnat du monde, le pilote anglais était aussi au centre de rumeurs principalement liées à son avenir, notamment sa volonté de continuer en Formule 1, qu’il l’ait fait ou non au volant de Mercedes.
La vérité
À cet égard, les indications sont venues des profondeurs et de l’esprit d’Hamilton lui-même, du moins selon le retour d’expérience d’un test effectué avec le machine à vérité devant les caméras Sky Sports F1. Un jeu, et qui ne dévoile donc rien d’officiel, mais qui a néanmoins offert des signaux intéressants. Parmi les nombreuses, celle liée à la vérité toujours dite à son chef d’équipe Toto Wolff, mais aussi celui lié à son désir de rester en F1, au moins jusqu’à ce qu’il conquière les siens huitième titre mondial. Une étape importante qui établirait un record absolu dans l’histoire du sport pour le plus grand nombre de championnats remportés par un pilote.
Le meilleur
Curieuse, mais en fait presque évidente, la nomination de son propre meilleur coéquipier jamais. Un bilan démenti pour Fernando Alonso, mais pas pour Valtteri Bottas: « C’était amusant – il a expliqué en détail sur le Finlandais, aujourd’hui dans Alfa Romeo – nous nous sommes beaucoup amusés au fil des ans et il y avait une vraie camaraderie. Même s’il voulait me battre, il y avait juste le respect que nous avons toujours eu. Il n’y a jamais eu de matchs entre nous. Tout était simple, nous avons voyagé ensemble et construit une très bonne amitié. »
Anciens camarades
Hamilton aurait difficilement pu nommer Alonso comme son favori, étant donné les tensions qui ont surgi lorsque les deux ont partagé le garage McLaren en 2007. Avant son passage chez Mercedes en 2013, le numéro 44 avait un autre Finlandais comme coéquipier. Heikki Kovalainen et le compatriote Jensen Button. Dans son équipe actuelle, Hamilton s’est d’abord retrouvé aux côtés d’un ami comme Nico Rosberg, mais la relation entre les deux s’est effondrée au fil des ans, notamment en 2016, l’année de la Coupe du monde allemande. Avec le retrait de ce dernier, Mercedes a accueilli Bottas, avant l’actuel George Russel.