Le différend millionnaire sur l’héritage de Lauda
Ces derniers mois, la convocation de Birgit Wetzinger, épouse de Niki Lauda, par la fondation du triple champion du monde autrichien, qui visait à déclarer ‘héritier indigne’ la veuve de l’ancien pilote Ferrari. La même veuve avait à son tour poursuivi le fondation pour le non-paiement de sa part du patrimoine de son mari, chiffrée par les journaux à 20-30 millions d’euros.
Une histoire plutôt complexe, rendue encore plus particulière par le fait que Lauda, avant sa mort en 2019, avait divisé ses biens en détail, créant une fondation privée au profit des héritiers. Cependant, un membre du conseil d’administration, Hans Asenbauer, avait demandé de déclarer Birgit Wetzinger inapte à hériter, l’accusant d’avoir détourné des biens ayant appartenu au triple champion du monde de Formule 1 et demandant de l’exclure du testament en tant qu ‘«héritière indigne», selon le lexique juridique.
La décision du tribunal
La sentence est tombée mardi dernier, en avance sur le programme. Selon le journal autrichien Couronne, le tribunal civil de Vienne a reconstitué que le testament de Niki Lauda n’avait jamais subi de modifications depuis sa première rédaction en 2007, à l’exception d’une disposition pour la veuve Birgit (mariée en 2008) et les jumeaux dans l’acte de constitution de la fondation. En vertu de la législation locale, si un conjoint ou des enfants ne sont pas inclus dans le testament, ils ont toujours droit à une part obligatoire.
Dans le cas précis, la Fondation société privée créée par Niki Lauda à la fin des années 90 et qui détient l’intégralité des actifs du champion de F1, il n’avait pas encore payé sa part à la veuve Birgitégale à un sixième du total.
Le tribunal a rejeté la demande de déclarer la veuve « héritière indigne », soulignant qu’elle droit à la part légitime, qui selon certaines estimations pourraient représenter quelques dizaines de millions d’euros. La demande de déplacer la procédure de l’Autriche vers l’Espagne a également été définie comme irréalisable, étant donné que le centre de la vie de Lauda était établi à Vienne et non à Ibiza.
Le verdict est pour l’instant provisoire, il deviendra définitif au bout de quatre semaines, soit le délai accordé à l’autre partie pour présenter un recours.