Lewis Hamilton c’est une caisse de résonance de taille considérable, et une déclaration de sa part a le potentiel de changer l’agenda non seulement de la Formule 1, mais aussi d’autres domaines. C’est un personnage universel, et s’il s’expose aux enjeux sociaux, la politique lève ses antennes et lui répond. Le septuple champion du monde s’est exprimé en Hongrie, une démocratie illibérale qui est entrée en guerre avec l’Union européenne pour les droits civils. Une loi anti-LGBTQ ouvertement contestée par Bruxelles est en vigueur dans le pays hongrois, le Premier ministre Viktor Orban a donc appelé à une référendum chercher le soutien de son peuple concernant la règle. Hamilton a encouragé les Magyars à voter contre leur premier ministre, et la ministre de la Justice Judit Varga l’a accusé de s’ingérer dans la politique hongroise.
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« Il est triste de voir que Hamilton rejoint également le camp des producteurs internationaux de fausses informations en attaquant notre loi sur la protection de l’enfance», c’est ainsi que la propagande hongroise l’appelait. « Notre loi ne fait que donner aux parents le pouvoir de protéger leurs enfants de l’endoctrinement LGBT. Je suggère à Hamilton de lire la loi hongroise sur la protection de l’enfance. Et puis, de même que le cordonnier doit se borner à fabriquer des chaussures, un pilote de Formule 1 devrait simplement conduire« .