Être directeur de l’équipe Ferrari
Certes, le rôle de manager de l’équipe Ferrari c’est une œuvre de grand prestige, mais qui suscite d’énormes attentes de la part d’un immense public de fans qui s’étend à travers le monde. Et la presse est toujours prête à exiger des comptes pour tout résultat autre que la victoire. Pour bien comprendre les difficultés du poste, il suffit de penser que au cours des quarante dernières années, il n’y a eu que deux hommes qui ont pu guider le vélo rouge vers le succès du championnat du mondeà savoir Jean Todt et Stefano Domenicali.
De ce point de vue, les adieux de Mattia Binotto et l’arrivée de Frédéric Vasseur n’ont pas surpris les journalistes ni les fans, bien conscients qu’une abstinence de titres qui a atteint trois décennies ne peut être saluée par la direction de Cavallino Rampant.
Horner sta con Vasseur
Grâce aux débuts malheureux à Bahreïn, ces dernières semaines, tout a été écrit sur Ferrari. L’équipe a été décrite comme une sorte de chantier à ciel ouvert, avec plusieurs membres clés prêts à dire au revoir et Vasseur lui-même décrit comme « marre ». Le manager de l’écurie de Maranello a démenti les rumeurs sur toute la ligne, ne faisant que confirmer la sortie de l’aérodynamicien David Sanchez, tout sauf soudaine.
Il a eu son mot à dire sur ce qui se passe Christian Horner de Red Bull, dans une interview accordée au Français de L’équipe: « La Ferrari il avait ses raisons. Et ils sont une équipe si importante pour la Formule 1 et cela génère un grande pression. Il faut savoir le supporter. La Scuderia est une équipe nationale. Nous devons gérer les fans, qui peuvent être assez exubérants. Mais Fred c’est un homme qui a eu ses propres expériences et si quelqu’un peut remplir ce rôle, c’est lui. L’important sera de se respecter mutuellement, nous n’avons pas besoin d’être les meilleurs amis, mais ces années-là avec Todt, Briatore, Domenicali, Dennis ou Whitmarsh il y a toujours eu du respect, malgré les différences même en termes de personnalité“. Le manager britannique n’a pas raté le coup de poignard classique à son grand rival : « En 2021, il n’y avait pas un tel respect, Wolff a sa propre façon de diriger l’équipe, qui doit être très différente de la mienne ».