Plafond budgétaire : Red Bull toujours dans le collimateur
Dans le paddock de Budapest, ils ont commencé à circuler rumeurs sur un trio d’équipes qui auraient pu se retrouver dans le viseur de la FIA concernant le respect du plafond budgétaire relatif à 2022. La Fédération a publié hier une note officielle pour démentir ces rumeurs, soulignant qu’aucune équipe n’a encore reçu l’ok relatif aux comptes de la saison dernière et qu’il n’y a pas de date « d’expiration » du temps dont dispose l’équipe dirigée par Federico Lodi pour compléter les analyses et enquêtes sur le respect du plafond budgétaire par les concurrents au départ en F1.
Selon ce qui a été filtré par divers organes de presse, l’équipe la plus à risque serait Aston Martin, qui a peut-être exagéré le niveau des dépenses engagées pour transformer le siège de Silverstone en un campus technologique de dernière génération. Même Red Bull n’est pas sans méfiance, avec des rivaux qui ont par exemple invité la FIA à revoir en détail la qualification d’Helmut Marko au sein de l’organigramme de l’écurie de Milton Keynes.
Aux micros de Sky Sports Royaume-Uni le directeur de l’équipe de Red Bull Christian Horner concernant le plafond budgétaire 2022, il a fait les déclarations suivantes : « En 2022, nous étions sous le plafond budgétaire de plusieurs millions car Verstappen n’a endommagé qu’un seul front et Perez n’a eu qu’un seul accident à Monaco. Les accidents et les développements sont parmi les postes les plus « lourds » dans les dépenses qu’une équipe supporte et nous n’avons pas apporté beaucoup de développements et nous avons eu peu d’accidents ».
Les accidents de Verstappen et Perez étaient en fait risibles et les mises à jour de Red Bull n’étaient pas si massives si on les compare, par exemple, à ce que Mercedes a apporté sur la piste pour tenter de donner une nouvelle vie à la décevante W13. Alors pourquoi Red Bull pourrait-il encore avoir des problèmes ? Au-delà des qualifications de Marko, c’est vrai que Red Bull a peu évolué, mais « amincir » une voiture a des coûts importants. Le châssis léger insaisissable qui était prêt pour Singapour, par exemple, n’a pas été utilisé en 2022, peut-être justement pour tenter de déplacer un poste de dépenses considérable vers le budget 2023. Il y a une autre question qui pourrait changer les cartes sur la table en ce qui concerne les comptes déclarés par Horner et c’est celle relative aux activités F1-non qui ont été clarifiées par la FIA à travers le TD045. En fait, Red Bull a le Technologies avancées Red Bull qui s’est vu confier la création d’une supercar à effet de sol, 50 exemplaires qui seront vendus 5 millions d’euros, un projet supervisé par Adrian Newey qui pourrait faire exploser le plafond de dépenses de Red Bull en 2022.