La bataille du championnat du monde 2021 se déroule dans tous les domaines entre deux géants de l’automobile des quinze dernières années, le Mercedes et Red Bull. Les deux équipes peuvent enfin s’affronter avec un niveau de performance similaire et les confrontations acharnées n’ont pas manqué tant sur la piste, devant la presse, que sur le plan politique. Même les deux équipes se sont même montrées musclées sur le marché des pilotes en raison du passage d’Alex Albon – un pilote lié à Red Bull – à Williams, avec une relation étroite bien connue avec Mercedes. Pour pouvoir déménager à Grove, Albon a dû accepter de quitter l’égide de Red Bull et signer une clause de confidentialité avec Mercedes, pour ne pas fournir d’informations à ses rivaux. Et donc, de son côté, les Anglo-Autrichiens ont souhaité garder une option de rappel du pilote à partir de 2023.
Chaque moindre occasion est donc le théâtre d’un nouveau défi, comme on l’a vu par exemple aussi à l’occasion des contacts sur la piste entre Lewis Hamilton et Max Verstappen et les discussions devant les commissaires, comme cela s’est passé par exemple en marge de la peine infligée à l’Anglais dans la course de Silverstone. Parfois Christian Horner et Helmut Marko d’un côté et Toto Wolff de l’autre semblent vraiment prendre plaisir aux provocations de la presse envers leurs rivaux, pour augmenter la pression – du moins médiatique – sur les rivaux.
Dans ce scénario, les déclarations faites par Christian Horner – Team principal Red Bull – au diffuseur britannique Canal4, dans laquelle l’Anglais de 47 ans réfléchissait sur sa silhouette et celle de Toto Wolff : « Nous abordons le rôle très différemment. J’aime vraiment être en première ligne, assis contre le mur avec des stratèges et des ingénieurs, pour être extrêmement impliqué dans la course. On voit Toto à l’intérieur du garage, à côté de l’attaché de presse. Ce sont des fonctions et des rôles différents», a expliqué le manager de Red Bull avec un sourire narquois.