[Rassegna stampa] – Le GP de Russie a donné à plusieurs reprises des dépassements, des rebondissements et des bouleversements passionnants. En particulier en fin de course, avec la pluie de plus en plus intense sur la piste de Sotchi, les équipes et les pilotes ont dû décider s’ils devaient s’arrêter pour changer les pneus, remplacer les pneus slicks par des intermédiaires, ou essayer de tirer tout droit. jusqu’au drapeau à damier. La bonne décision s’est avérée la plus prudente. Lando Norris, leader de la course avec sa McLaren jusque-là, a trop osé, essayant de gagner la course en pneus secs et restant plutôt avec une poignée de mouches à la main. Dans l’éditorial d’aujourd’hui dans les colonnes du Corriere dello Sport, le directeur de FormulePassion.it Mauro Coppini souligne cependant à quel point ce choix représente un « hymne à la liberté » des pilotes vis-à-vis des « contraintes » qui viennent normalement du mur des stands.
L’erreur de Norris hymne à la liberté
« … Une erreur, bien sûr, mais ce qui compte le plus, c’est la confirmation que l’homme est derrière le talent et que la liberté de se tromper n’est rien d’autre que le terrain d’entraînement dans lequel se forme son caractère. Sans quoi, à 22 ans, il serait très difficile d’assumer des responsabilités aussi importantes. Le « tais-toi » devant lequel son ingénieur se tait est une erreur, certes mais aussi et surtout, la confirmation de son identité. Dans un monde d’« enfants pilotes » destinés à s’entraîner au jeu vidéo et à se perfectionner sur des simulateurs de plus en plus sophistiqués, il est facile de perdre tout contact avec la réalité. […] Mais le « tais-toi » de Lando Norris a d’autres significations. Certainement plus général. […] La course de Sotchi est la meilleure démonstration de la façon dont la réalité dépasse de loin le fantasme trop sauvage de Liberty Media. Avec l’avantage de cette imprévisibilité qui insiste sur la planification a priori mais qu’aucune réglementation ne peut égaler « .