[Rassegna stampa] – Le Grand Prix de Hongrie a ramené la Formule 1 dans le passé, redécouvrant son épopée. Ci-dessous l’analyse de notre directeur, Mauro Coppini, rapporté dans les colonnes du Corriere dello Sport.
L’enfant et le professeur
Celles qui tombaient sur les voitures sur la grille du Hungaroring n’étaient pas des gouttes d’eau. C’était plutôt une potion magique capable de ramener la Formule 1 dans le temps. La revitaliser avec tous ces éléments que le temps avait usés. Imprévisibilité et imprudence, courage et habileté, ont donné vie à un spectacle qui a secoué en un instant cette charge d’infrastructures technologiques et sportives qui ont fini par creuser un fossé infranchissable entre le public et l’événement lui-même. Quelques gouttes d’eau ont suffi à mettre en évidence une fragilité humaine qui d’une part a fait craquer la perfection présumée du système et d’autre part a rehaussé sa valeur humaine. […] Quelques centaines de mètres ont suffi pour renverser les cartes, bouleverser l’ordre des choses, briser toutes ces certitudes que l’utilisation des simulateurs semblait avoir certifiée. Au contraire, dans certaines conditions, les pilotes se transforment en passagers impuissants. […] Bottas et Stroll ont déclenché un accident qui a transformé la piste en bowling et les voitures en quilles. […] on a vu Verstappen donner son âme à bord d’une monoplace irrémédiablement compromise, Sainz à la limite avec une Ferrari qui a toujours beaucoup de limites et Hamilton engagé dans un duel avec Alonso qui restera dans l’histoire de la Formule 1. […]
Mauro Coppini, Corriere dello Sport