On en a moins parlé ces derniers temps, mais la pénurie de micropuces et de semi-conducteurs continue d’être un problème d’actualité pour de nombreux constructeurs automobiles. Jaguar Land Rover en sait quelque chose et a décidé de continuer à donner en vue des mois à venir priorité de production de ses modèles les plus rentables au moins jusqu’au milieu de cette année tout en limitant la production de ses voitures les plus abordables.
Les modèles les plus rentables
Au total, sur les 200 000 commandes clients que Jaguar Land Rover n’a pas pu honorer en raison d’un manque de pièces, environ trois quarts elles concernent les modèles Range Rover, Range Rover Sport et Defender. Un carnet de commandes qui, ajouté à la plus grande rentabilité affichée par ces trois modèles par rapport aux autres de la gamme JLR, a conduit le groupe britannique à se concentrer davantage sur la production de voitures. haut de gammequi reste donc la priorité.
Les autres peuvent attendre
A l’inverse, la production à grande échelle des Jaguar XE, Jaguar XF, Land Rover Discovery Sport et Range Rover Evoque sera mise de côté pendant quelques mois. Le PDG de JLR, Adrian Mardell, se référant aux opérations d’assemblage de modèles de manière économique plus accessiblea expliqué à Autocar que le groupe travaille actuellement en trois équipes dans les régions de Solihull et de Nitra et en une seule équipe dans les usines de Halewood et de Castle Bromwich, une situation qui ne changera pas avant fin juin. « Nous ne stimulons pas encore les commandes de ces produits, du moins pas avant d’avoir confiance dans la chaîne d’approvisionnement“, a expliqué.
Devis de tournage
Est-ce à dire que les modèles les moins chers du groupe n’ont pas d’avenir ? Pas forcément : on sait par exemple que l’usine de Halewood sera reconvertie pour abriter la production des Velar, Evoque et Discovery Sport dans leurs versions électriques à partir de fin 2024, même si, selon Mardell, « nous devrons éliminer certains de leurs dérivés de moindre valeur, lesquels nous déciderons à mesure que nous avancerons. En tout cas, on a confiance dans l’amélioration de la situation liée à la supply chain : le PDG de JLR parle d’un assouplissement dans les mois à venir et notamment en 2024.