L’indiscrétion lancée hier par Giorgio Terruzzi sur le Corriere della Sera, sur le ventilé retour à la Ferrari de Jean Todt dans ses fonctions de super consultant, il a clairement trouvé sa place dans les journaux et sites spécialisés du monde entier. Arrivé à Maranello au milieu des années 90, le manager transalpin a réussi à construire pièce par pièce – dépassant même de nombreuses difficultés – la Ferrari la plus forte de l’histoire, celle conduite sur les pistes du monde entier par Michael Schumacher et capable de remporter cinq titres de pilotes et six constructeurs consécutifs. Todt verra son mandat de président de la FIA expirer dans ces semaines (l’élection de son successeur est prévue le 17 décembre, il y a donc un combat à deux entre Graham Stoker et Mohammed Ben Sulayem) et sera donc libre de toute contrainte.
Malgré les 76 sources, Jean Todt caressait depuis quelques mois l’idée d’un retour en amoureux sous l’égide du Cheval Cabré, à tel point que le Corriere dello Sport a localisé temporellement les premiers contacts avec le président John Elkann »probablement en août au Mans et en septembre à Monza« . Les réflexions d’Elkann sont toujours en cours et on ne sait pas encore quel rôle les Français pourraient jouer. On parlait d’une sorte de « superconsultation », mais le journal romain avançait la possibilité d’un rôle de vice-président, ce qui lui permettrait de rester dans l’ombre sans trop de responsabilités managériales, tout en recevant d’importantes délégations politiques, sans interférer avec les fonctions de Mattia Binotto.