Bien que la transition vers l’électrification totale du secteur automobile soit déjà entrée dans sa phase la plus avancée, il existe encore des constructeurs automobiles qui décident d’investir dans des alimentations électriques traditionnelles. C’est certainement parmi eux Dacie qui, bien qu’ayant entamé le processus de décarbonation de sa gamme avec le lancement de la Spring électrique, n’a jamais cessé de se concentrer sur un segment qui fait encore aujourd’hui la différence pour l’activité de l’entreprise : celui de GPL.
Un succès commercial impressionnant
Un régime que de nombreux fabricants ont décidé de bouder ces dernières années, mais qui continue d’être un incontournable de la gamme de la marque roumaine. Et les chiffres semblent lui donner raison : ils le sont depuis 2009 plus de 625 000 les véhicules GPL vendus par Dacia en Europe, dont 245 000 rien qu’en Italie, alors que depuis 2019 les véhicules Dacia ont conquis le leadership de ce segment de marché. Passé et présent bien sûr, mais aussi futur : avec une part de marché de plus de 40 % au cours des premiers mois de cette année, et une croissance de 33 % par rapport à la même période l’an dernier, le constructeur automobile roumain continue de tenir fermement Le première place dans le classement du marché des voitures GPL. Mais quels sont les vrais atouts de ce moteur présent sur toute la gamme Dacia ? Pour le savoir, nous avons pris le volant de Jogger dans la version ECO-G 100, celle à double moteur essence-GPL, et nous l’avons testé sur les routes panoramiques du lac de Côme.
Combien d’avantages avec bifuel
Avant de plonger dans nos impressions de conduite, regardons de plus près les avantages que cette double alimentation est en mesure de garantir. D’abord, d’un point de vue écologique: Le GPL provient principalement de l’extraction du gaz naturel, il est non toxique et ne contient ni plomb ni benzène, ce qui se traduit concrètement par une 10% de réduction des émissions de CO2. Il n’y a pas que Dacia qui prétend que le GPL est une source d’énergie verte : dans de nombreuses villes européennes, les véhicules qui bénéficient de cette solution de motorisation ont en effet la possibilité d’accéder à des zones à circulation restreinte et sont également libres de circuler les jours écologiques, précisément en raison de leur empreinte « propre ».
Réduction des émissions, ainsi que des coûts
Des avantages écologiques qui se transforment également en avantages économiques. En effet, Dacia affirme que grâce au moteur bi-carburant essence-GPL, le client économise jusqu’à 40% sur chaque plein par rapport à la solution essence seule, ce qui correspond à une fourchette d’économies de 4 à 5 euros tous les 100 km. Et dans un monde où la voiture électrique inquiète encore de nombreux automobilistes du fait de l’autonomie assez courte garantie par les batteries de la plupart des modèles en circulation, en l’occurrence il n’y a pas de crainte qu’elle tienne : l’autonomie moyenne déclarée par Dacia, compte tenu toute la gamme ECO-G (car on rappelle que la marque roumaine est la seule du marché à proposer ce système bi-carburation sur toute sa gamme thermique), avec un plein d’essence et de GPL c’est a donné naissance à environ 1 200 km.
Notre preuve
Notre essai routier s’est déroulé sur une distance de plus de 70 kilomètres, qui nous a vus engagés au volant de la Dacia Jogger ECO-G 100 principalement sur des routes urbaines et de montagne, pleines de montées et de descentes et de virages en épingle plutôt lents. Nous n’avons guère eu l’occasion de laisser rouler la voiture à des vitesses plus élevées (nous dépassions rarement les 70 km/h), en partie à cause du type de route, et en partie à cause du trafic très intense sur certains tronçons, mais cela ne nous a pas arrêtés d’évaluer le comportement du monospace 7 places de la marque roumaine dans sa version bicarburation essence/GPL. Deux atouts ce que nous avons le plus apprécié de cette voiture : l’excellente réponse du moteur qui, associé à une boîte de vitesses manuelle à six rapports, garantit des accélérations brillantes même en montée ; la très grande capacité des deux réservoirs, 40 litres pour le GPL et 50 litres pour l’essence, qui a pour conséquence naturelle, comme nous l’avons mentionné précédemment, de se traduire par une très grande autonomie. Promu avec tous les points la dynamique de conduite, la configuration équilibrée de la voiture et la douceur de la direction. Une fois la voiture démarrée, nous devions passer manuellement de l’essence au GPL à l’aide du bouton spécial situé à gauche et sous le volant : une position peu confortable, car elle oblige effectivement le conducteur à quitter la rue des yeux pour aller à la recherche du bouton. Jetez également un œil à consommer: l’ordinateur de bord de notre Jogger ECO-G 100 affichait 9,0 litres/100 km à l’issue du parcours préréglé, mais il faut rappeler dans ce sens que notre essai s’est déroulé majoritairement sur des routes en montée et avec du » start & stop » provoquée par le trafic, traduite par un parcours mixte, la consommation aurait certainement été moindre.