La Commission européenne a présenté un plan d’action dans le domaine de la mobilité, plus axé que par le passé sur la promotion transport ferroviaire et via l’eau. L’objectif est de réduire les émissions de 90 %. Le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans a déclaré que la transition verte et numérique entraînera des changements majeurs dans nos manières de nous déplacer et que la mobilité européenne doit avoir un avenir durable. avec des liaisons ferroviaires européennes plus rapides, le soutien aux villes pour améliorer les infrastructures de transport public, de marche et de vélo.
Il Sole 24 Ore rapporte : « Dans un plan d’action détaillé qui vise à rendre le transport ferroviaire plus attractif, il y a une volonté de doubler le trafic à grande vitesse d’ici 2030 et de le tripler d’ici 2050. Le réseau ferroviaire européen – 201 000 kilomètres en 2018 – ne produit que 0,4 % des nuisances émissions dues au transport, contre 71,1 % produites par le transport routier. La planification et la réservation des voyages en train transfrontaliers – explique la Commission – doivent devenir plus faciles à utiliser, permettant aux passagers de trouver rapidement le meilleur billet disponible au meilleur prix, avec une meilleure protection lorsqu’un voyage est interrompu. L’exécutif européen explorera les possibilités d’une exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dans toute l’Union européenne pour les voyages internationaux en train ».
La Commission souhaiterait également multiplier les trains de nuit, qui ont diminué de 65% ces dernières années et qui pourraient revenir à la mode avec le regain d’esprit environnemental de l’Union européenne. Par ailleurs, la modification du règlement connu sous l’acronyme TEN-T (Trans-European Transport Network) a été proposée pour favoriser les réseaux à grande vitesse. En ce sens, une vitesse minimale des trains de voyageurs et des trains de marchandises de 160 et 100 kilomètres par heure respectivement devrait être mise en œuvre. Enfin, les liaisons entre les aéroports et le réseau ferroviaire, souvent absentes dans diverses zones européennes, devront être renforcées.