Pas d’Imola
Ce week-end, la Formule 1 devait courir sur le circuit d’Imola, dans ce qui aurait été la cinquième manche de la saison 2023, la première de la « Vieille Europe », pour lancer la séquence traditionnelle de courses programmées sur de nombreux circuits historiques de le championnat. Comme on le sait le inondation tragique qui afflige l’Émilie-Romagne ces derniers jours, il a pourtant convaincu les dirigeants du Cirque – à bon escient – de ne pas poursuivre le Grand Prix, annulant l’événement et réduisant effectivement la durée du championnat de 23 à 22 événements. À l’origine, il devait y avoir 24 matchs, mais même le match à l’extérieur chinois n’a pas pu avoir lieu, en l’occurrence pour des raisons liées aux mesures de lutte contre le Covid-19.
La malédiction du GP numéro 23
Sans Imola et sans Shanghai, le Championnat du monde 2023 ne deviendra pas le plus long de l’histoire de la F1, « se limitant » à correspondent à ceux des deux dernières saisons – 2022 et 2021 – également composées de 22 courses de championnats du monde. Le fait curieux est que, dans une F1 de plus en plus désireuse d’élargir ses frontières géographiques et intéressée à augmenter le nombre de rendez-vous au calendrier jusqu’à la limite du supportable, depuis quatre ans, une sorte de « malédiction » contre le Cirque semble avoir eu lieu. En effet, depuis 2020, dans les programmes de début de saison, le championnat aurait dû être étendu à au moins 23 GPs.
L’avènement du covid
En premier lieu, cependant, c’est la pandémie qui a arrêté la Formule 1. La saison 2020 – au sein de laquelle les courses de Shanghai et de Zandvoort auraient dû apparaître pour la première fois – a été réduite à seulement 17 rendez-vous, dont 14 entre l’Europe, la Russie et la Turquie, et pas moins de trois circuits qui se prêtaient à accueillir deux courses chacun. Dans ce cas, pourtant, avoir organisé autant d’événements entre juillet et décembre peut déjà être considéré comme un succès, alors qu’une grande partie de la planète peinait encore à reprendre ses activités traditionnelles.
Les séquelles de la pandémie et la guerre en Ukraine
Le championnat 2021 devait également durer 23 GP mais là encore plusieurs pays (Chine, Canada, Singapour, Australie et Japon) n’ont pas pu accueillir l’épreuve qui était théoriquement prévue sur leur territoire. Grâce au doublé des courses en Autriche et quelques engagements – Qatar, Portimao, Istanbul et Zandvoort – cependant, les 22 courses ont été atteintesmais sans aller plus loin. Enfin en 2022, le calendrier était redevenu le « classique », avec tous les voyages en Asie et dans les Amériques. Cependant, manquer le atteinte du fatidique « quota 23 » elle avait été là retrait du GP de Russieretiré du calendrier des compétitions suite à l’invasion de l’Ukraine par l’armée de Moscou.
Cette année, de manière tragique, c’est Imola qui n’a pas réussi à faire appel. L’espoir, quel que soit le nombre de courses, c’est que jeL’année prochaine, le GP d’Émilie-Romagne recommencera à se tenir régulièrementsurtout pour pouvoir donner au moins un petit sourire à toutes ces personnes qui, ces jours-ci, ont tout perdu.