L’attention de la presse italienne dans les rapports de Qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne a été capturé par « querelle » par radio entre les deux porte-drapeaux de Ferrari, Carlos Sainz et Charles Leclerc. Le scénario était le premier segment des essais du samedi après-midi – Q1 -, lorsque Sainz a d’abord contesté la décision de l’équipe de le mettre en file d’attente (conformément aux accords précédents) à Leclerc, puis l’a dépassé sur la piste, de peur de ne pas pouvoir faire la dernière tentative, trouvant la prompte réponse du Monégasque à la radio, plutôt agacé par la manœuvre de son coéquipier.
La revue de presse
L’empreintesigné par Stefano Mancini, a choisi de posséder « Ferrari fait des étincelles» et analyse la relation entre les deux porteurs rouges : «Le premier résultat est que les deux Carlis ne se supportent pas maintenant qu’il y a des miettes à gagner, sans parler du jour où ils finiront par concourir pour le titre ». En étendant le spectre d’analyse à l’ensemble de la qualification, on constate que « la prédiction n’existe plus. Il gagne toujours : Max Verstappen», alors que pour Ferrari le verre est à moitié plein « Mercedes et Aston Martin sont derrière», tandis que celui à moitié vide est celui « les McLaren retrouvées ont terminé devant les deux Reds ».
Pour Paolo Rossi de La république, le titre est à dédier au poleman : «Verstappen gâche la fête chez les McLaren »mais les références internes à ce qui s’est passé parmi les pilotes Ferrari ne manquent pas. « Les deux pilotes ont confirmé que l’ambiance dans le vestiaire Ferrari n’est pas digne d’un livre de cœur.», a expliqué le journaliste, poursuivant : «La question et la réponse étaient dues à l’urgence de la situation, mais peut-être que Davide Valsecchi, commentateur de Sky, a raison sur la nécessité d’éviter ces duos. A la dixième de la saison, et à l’avant-dernière avant la pause, les esprits commencent évidemment à s’échauffer, car l’heure de l’analyse et du bilan approche. Et, soit dit en passant, les rumeurs qui, depuis un certain temps, désignent Albon comme candidat pour déménager à Maranello n’apportent certainement pas la tranquillité d’esprit. Dommage, alors, que le contrat de Sainz expire l’année prochaine ».
Il Journal sportifavec Leo Turrini a choisi ce titre : «Le Cavallino est nerveux. Il y a Max, puis les McLaren. Leclerc et Sainz, des étincelles“. Le journaliste de Sassuolo a consacré un paragraphe à ce qui est arrivé aux Reds : «Il rapporte également que le climat à l’intérieur de la Ferrari n’est pas très bon. Lors des qualifications, Sainz et Leclerc se sont croisés plus d’une fois à la radio. Peut-être un signe que les deux pensent qu’ils ont de bonnes cartes à jouer dans la compétition… ». Une phrase également dédiée à Mattia Binotto, présent dans le paddock de Silverstone : «L’ancien numéro un de Ferrari est officiellement en Angleterre en tant que touriste, mais beaucoup imaginent qu’il reviendra sur les lieux. Avec Audi à partir de 2026 ? ».
Enfin Le Corriere dello Sport, sous la plume de Fulvio Solms, il met l’accent sur le désaccord entre les porte-drapeaux de Maranello : «Ferrari, eaux troubles“. Le journaliste du journal romain se demande : « Combien de temps vont-ils durer?« , argumentant: « Au fait : nous y sommes malheureusement. On ne voit pas comment la coexistence entre Charles et Carlos, qui est restée jusqu’ici contenue dans une relation substantiellement bonne, peut porter sur le forfait une échéance aussi longue que celle de leurs contrats (fin 2024). Carlitos demande l’espace qu’on lui avait promis lors de sa signature chez Ferrari, il est ambitieux et travaille pour devenir un jour champion du monde. S’il en a les moyens, s’il y arrive vraiment, c’est une autre affaire, mais il est également inutile de rester ici et de faire semblant. En réalité, Leclerc est au centre du travail de Ferrari. Alors que dans le paddock de Silverstone, l’indiscrétion que nous avons rapportée vendredi sur l’engagement de Ferrari avec Alex Albon, de l’avoir à partir de 2025 comme disciple de Charles, est devenue vox populi. Nous appelons les choses par leur nom ».