Le centre du monde
Ce week-end, l’Italie sera au centre du monde des deux roues. Après des années d’hégémonie espagnole sur la catégorie reine du Championnat du Monde, maintenant le MotoGP apparaît plus enveloppé que jamais dans le drapeau tricolore blanc, rouge et vertEt. En effet, la sixième manche de cette saison aura lieu sur le circuit du Mugello samedi et dimanche et plus que jamais nos motos et pilotes seront au centre de l’attention mondiale. Le très rapide Desmosedicis domine le classement, avec cinq motos dans les six premières positions du classement Riders, mais le vrai derby se joue entre les deux amis et camarades de classe de l’Académie : Pecco Bagnaia et Marco Bezzecchi.
Le champion et le challenger
Le champion en titre, à califourchon sur son GP23 du team officiel, méprise tout le monde avec 94 points. Mais le ‘Bez’ après la victoire au Mans et la chute du #1 est la deuxième annonce à une longueur seulement. La saison est encore très longue, mais un éventuel double coup porté au Sprint et à la course parmi les hauts et les bas très rapides du Mugello pourrait donner une première adresse, surtout émotionnelle, à la saison.
Véritable rivalité
De cette splendide comparaison à la sauce tricolore écrite Matteo Aglio, su L’empreinte, soulignant un défi qui apporte certainement du prestige au motocyclisme italien. « Nous les avons quittés il y a trois semaines au Mans : Bezzecchi fêtant sa deuxième victoire en MotoGP, Bagnaia repensant à une énième erreur. Nous les retrouverons demain au Mugello, à nouveau ensemble, en tête du classement MotoGP. […] ce sera un autre défi en tête-à-tête, comme celui auquel ils sont habitués depuis des années : à la salle de sport, à vélo au Valentino’s Ranch, à chaque entraînement que les deux coureurs de la Rossi’s Academy partagent“.
« ‘Ils sont comme ça, comme vous pouvez le voir, c’est un défi permanent : s’ils courent à pied, Marco veut aller plus vite que Pecco, s’ils le font à moto, alors Bagnaia veut battre Bezzecchi’ leur dit Alessio Salucci, connu de tous sous le nom d’Uccio. Une vie passée aux côtés de Valentino, désormais à la tête de l’équipe VR46. […]. Entre les deux rivaux ne manquent pas les taquineries, les taquineries, les communes entre deux amis qui se connaissent depuis qu’ils sont gamins. Mais maintenant que les enjeux ont augmenté, combien de temps cette relation idyllique peut-elle durer ? « En ce moment, leur rivalité est très sincère et j’espère qu’elle durera » La réponse d’Uccio […]. Le prochain rendez-vous pour eux est au Mugello et ils seront en bonne compagnie, avec Bastianini, Morbidelli, Marini et Di Giannantonio ils pourront rendre le week-end encore plus spécial ».