Abruzzes lancia l’alarme pour le secteur automobile. Ou plutôt, il a été lancé par Silvano Pagliuca, le président de la Confindustria Chieti-Pescara, inquiet du rythme auquel s’opère la transition du thermique à l’électrique dans sa région. Sans surprise, sa demande à la Région des Abruzzes est de mettre une série de actions urgentes et concrètes pour le secteur automobile. La situation dépeinte par Pagliuca est tout sauf rose, et il semble bien que seule une forte intervention des institutions puisse la raviver.
« Le mien est un cri de douleur, car s’il y a effondrement, les conséquences seront d’un appauvrissement général, avec des effets dévastateurs également pour d’autres secteurs« , ses propos rapportés par Il Sole 24 Ore en kiosque ce matin. La crise énergétique est sans aucun doute l’un des facteurs qui ont conduit la voiture des Abruzzes à ralentir la transition des moteurs thermiques aux moteurs électriques, même s’il faut admettre que du point de vue de la construction d’infrastructures pour la production d’énergie à partir de sources renouvelables La Région n’a pas donné trop à faire : chiffres en main, à l’appel régional pour l’efficacité énergétique en 2020 300 projets ont été admis, dont seulement 80 ont été financés cependant, alors que tous les autres, bien qu’admis et porteurs de projets valables et opérationnels, attendent toujours de nouvelles ressources au fur et à mesure que le classement défile.
« Avec ses 8 milliards de chiffre d’affaires (55% des exportations régionales), 25 000 employés (dont 20 000 dans la province de Chieti et le reste à Pescara), et la présence d’une dizaine d’acteurs mondiaux (de Honda à Sevel, de Dayco à Denso Manufacturing Italia, de A2A à Pierburg Pump Technology et Selmec), le secteur automobile représente 11% du PIB des Abruzzes et représente la première filière de production régionale – lit le journal – Une force et, en même temps, aussi une faiblesse car il n’y aurait pas d’alternative face à d’éventuelles délocalisations vers l’Asie, où les marques les plus importantes ont déjà construit des sites jumeaux de ceux des Abruzzes, une transition vers l’électricité à court terme et l’ouverture d’usines dans d’autres pays européens où les entreprises peuvent compter sur une fiscalité plus légère et sur une logistique au service de la fabrication qui pour les Abruzzes aujourd’hui est encore une utopie ».