je systèmes avancés d’aide à la conduitea, également appelée ADAS, est une nouveauté pour tout automobiliste qui abandonne la voiture bien-aimée mais obsolète qu’il possédait depuis 10 à 15 ans. Dans les voitures neuves, il y a une présence constante de ces logiciels qui, en plus d’un style de conduite astucieux, peuvent être très utiles pour sauver des vies ou réduire les risques d’accidents. Leur principal défaut, si on peut le définir comme tel, est qu’ils sont parfois particulièrement intrusifs.
Selon la voiture, en effet, il peut y avoir des réponses plus ou moins sèches du système de maintien de voie actif et du système de contrôle de ligne idéal, ADAS, qui évitent respectivement de traverser la voie sans raison justifiée et de rouler en zigzag à l’intérieur de la voie elle-même. . Ensuite, il y a le régulateur de vitesse adaptatif, le système de surveillance de la distance de sécurité, le freinage assisté et bien d’autres logiciels qui prennent déjà des décisions autonomes lorsque nous les laissons allumés.
Chaque conducteur a une relation particulière avec l’ADAS, en attendant qu’il devienne standard et étroitement lié à la conduite autonome à des niveaux supérieurs à 3 (pour être clair, la voiture qui avance toute seule sans aucune intervention humaine). Mais déjà aujourd’hui le monde est partagé entre ceux qui acceptent l’entrée électronique des capteurs (et le corollaire du freinage assisté) et celui qui se tient devant l’écran tactile de la voiture, déconnectant un à un tous les dispositifs d’aide à la conduite.
Selon une étude menée aux États-Unis par Erie Insurance sur 500 automobilistes, et dont les résultats sont similaires à d’autres recherches menées auparavant également par d’importants organismes comme l’American Automobile Association (source : autoevolution), les conducteurs des voitures les plus modernes éteignent leurs appareils car « ils sont gênants ou gênants ». Et il s’avère que le système le plus détesté de tous est le régulateur de vitesse adaptatif, capable de moduler la vitesse de croisière en fonction de la voiture qui précède : jusqu’à 30 % des personnes interrogées avouent l’avoir désactivée.
Le résultat est significatif, mais négatif. Certes, avec ce système, la voiture est moins contrôlable par l’homme ou la femme au volant, mais nous devons toujours nous rappeler que l’utilisation de la voiture au milieu d’autres personnes est toujours une question de responsabilité. Les collisions arrière étant monnaie courante, utiliser un appareil capable de calculer avec une bonne précision la distance par rapport à la voiture qui précède, donnant au conducteur plus de temps de réaction en cas de ralentissement brutal, serait probablement la bonne chose à faire. En le désactivant, le calcul redevient exclusivement humain, et ce n’est pas forcément une bonne chose.
Dans l’enquête suivante, le maintien au centre de la voie (25 %), le système de détection d’inattention avec le ‘bip’ classique (22 %) et le maintien dans la voie (21 %) sont désactivés. Les pourcentages sont très élevés, même avec un très petit échantillon de personnes interrogées : il est donc nécessaire que les constructeurs automobiles s’engagent davantage à normaliser ces systèmes, et des gouvernements pour les amener à « l’explication » dans le contexte de auto-école. Les connaissant mieux, ils pourraient être acceptés plus volontiers et utilisés selon le critère de sécurité.