Rouge foncé
Il n’y a pas de lumière au bout du tunnel dans lequel se sont glissés Ferrari et surtout Charles Leclerc, dont la malchance semble désormais être devenue la constante de cette saison Ferrari. Le Monégasque du Cavallino, fraîchement sorti de la pénalité subie lors des qualifications pour le GP de Monaco il y a sept jours, cette fois, il n’a même pas été en mesure de surmonter la coupe de Q1, étant éliminé de manière totalement inattendue même avec le 19e temps, seulement mieux que celui inscrit sur la feuille de match par la recrue Logan Sargeant.
Élimination des chocs
L’élimination du vice-champion du monde semble vraiment difficile à comprendre étant donné que, hormis un tour perdu en raison du trafic dense rencontré en début de qualification, Leclerc ne semblait pas avoir de problèmes apparents. Dès le début de la séance, le cavalier du Cheval Cabré, âgé de 25 ans, s’est montré en difficulté avec son SF-23, répétant à plusieurs reprises à la radio qu’il avait des problèmes à l’arrière. Dans une séance conditionnée par de nombreux têtes à queue, principalement en raison de la difficulté à mettre les pneus en température sur un asphalte encore humide et froid des pluies du matin, Leclerc n’a nullement été en mesure de renverser cette inertie défavorable imprévue.
#Leclerc totalement sans arrière sur ses genoux. Qui sait si cette différence d’équilibre observée dans FP3 est la cause, con #Sainz qu’avec une voiture plus sous-vireuse, l’arrière est mieux éclairé, tandis que Charles, plus concentré sur l’avant, est resté hors de la fenêtre avec les poteaux. Dans… pic.twitter.com/p25mentwqG
– Federico Albano (@Fred__18) 3 juin 2023
Première élimination en Q1 depuis Monaco 2019
Dans son dernier tour chronométré, le n°16 rouge n’a réussi à remonter qu’en 11e position, mais ensuite les autres coureurs qui devaient encore franchir la ligne d’arrivée ont tous terminé devant lui, le laissant tomber à l’avant-dernière place. Pour lui, il s’agit de la première élimination en Q1 depuis Monaco 2019, quand c’était une mauvaise stratégie Ferrari de le trahir. Une autre insulte est le fait qu’il y a 12 mois Leclerc avait mis la pole position sur la feuille de match sur cette même piste.
Pas d’explication
A la radio, le pilote Ferrari lui-même est apparu choqué par ce résultat. Sa seule réaction fut un « incroyable », proféré alors que son ingénieur piste – Xavier Marcos – officialisait son élimination de la course à la pole. À ce stade, l’accent est mis sur la boîte Ferrari, pour comprendre quel était le problème avec la monoplace qui a causé cette épave autrement inexplicable. Notre Federico Albano, regardant la télémétrie, a émis l’hypothèse que le SF-23 de Leclerc avait particulièrement du mal à « allumer » les pneus arrière. Leclerc, dans les entretiens d’usage, s’est concentré sur un éventuel problème d’air à l’arrière droit.