Toyota, problèmes avant expliqués : la faute à un écureuil
L’édition centenaire des 24 Heures du Mans n’a certainement pas prêté attention à ses favoris. Les Ferrari et les Toyota en fait, ils ont eu plusieurs problèmes : le dernier dans l’ordre chronologique pour le GR010 Hybride n°8, qui a terminé deuxième après avoir subi d’importants dommages à l’avant aux 2/3 environ du marathon. Les dégâts causés, apprend-on maintenant, par lesinvestissement d’un écureuil.
Cela a été communiqué par la société japonaise elle-même, qui a effectué des analyses approfondies du fond de la voiture, par l’intermédiaire du directeur technique Pascal Vasselon.
Les mots de Vasselon
« Il y a eu des fenêtres où nous avons parfois dominé Ferrari. Il y a une logique derrière cela. Juste après un de ces moments de compétition, Ryo Hirakawa a frappé un écureuil. Ce n’était probablement pas très petit, car il a fortement endommagé l’avant. Ryo a eu du mal jusqu’à la fin du relais quand nous avons pu le changer« , ce sont les propos rapportés par Sport automobile. « Il y a même eu un moment où nous avons pensé que nous perdrions les deux voitures, car dans les mêmes minutes de l’accident de Kobayashi, la température du moteur de la n°8 est montée en flèche. Nous n’avions aucune indication de ce qui se passait, les données aérodynamiques étaient bonnes. Même de l’extérieur, tout avait l’air bien, alors nous avons décidé de démonter la façade : il y avait un gros morceau de kevlar coincé à l’intérieur de la suspension, ce qui bloquait le débit du radiateur. Nous l’avons supprimé et au moins avec le #8 nous avons pu continuer“.
En effet, après avoir heurté l’écureuil, Hirakawa s’est mis en difficulté, subissant le retour d’Alessandro Pier Guidi, qui dimanche matin a récupéré 45 bonnes secondes d’un désavantage après un malheureux zone lente. Pour le constructeur japonais c’était une nouvelle insulte après l’accident qui a mis KO le n°7 de Kamui Kobayashi, Mike Conway et Jose Maria Lopez. Chez Ferrari, en revanche, le résultat ne rend peut-être pas pleinement justice aux performances de la 499P, qui aurait pu marquer un doublé si une pierre n’avait pas cassé le système de refroidissement ERS de la voiture n°50.