Si les prévisions sont suspectes, le marché automobile italien devrait clôturer 2022 avec un total de 1,3 million d’inscriptions. Un nombre historiquement bas ? En effet, si l’on pense au dernier demi-siècle, oui, étant donné que la dernière fois que le secteur automobile a accepté ces chiffres, c’était dans les années 1970. Ce qui est le plus impressionnant, c’est décroissance que le marché automobile italien avait de janvier à novembre de ce 2022 par rapport à la même période de 2019, la dernière année pré-pandémique : on parle de -31,9 %.
De moins en moins de voitures neuves sont donc mises en circulation. Traduit, le parc automobile qui se déplace sur les routes italiennes est vieillir: Il Fatto Quotidiano souligne qu’environ 40 millions de voitures circulent dans notre pays avec un âge moyen de 12,2 ans, et par conséquent comment « A ce rythme de renouvellement, il faudra 30 ans avant qu’il ne vieillisse, avec des répercussions imaginables sur la sécurité et l’air que nous respirons ». De ce point de vue, l’avènement de l’électricité pourrait venir au secours du secteur, mais la situation italienne est encore trop peu développée : le journal parle même d’une mirage, considérant que les incitations de l’État telles qu’elles sont structurées sont peu attrayantes pour les consommateurs et qu’il y a un manque de points complémentaires. De ce dernier point de vue, les données parlent d’elles-mêmes : l’Italie est en treizième position en Europe pour le nombre de bornes, avec seulement 6,1 points de recharge tous les 100 kilomètres.
« Non défis de la nouvelle année sont nombreux, espérons que quelqu’un se donne la peine de les récupérer – ça se lit dans le journal – Ce n’est pas un hasard si la présidente de l’Unrae, l’association des fabricants étrangers opérant en Italie, Michele Crisci a écrit une lettre ouverte au Premier ministre Giorgia Meloni, pour dénoncer le problème et proposer des solutions possibles. Incidemment, même l’État sort avec des os cassés puisqu’ils ont disparu depuis trois ans 7,85 milliards d’euros de recettes fiscales“.