Pire début depuis qu’il est chez Ferrari
Une septième place en Arabie Saoudite entre deux abandons, l’un dû à un problème de fiabilité à Bahreïn et l’autre dû à un accident dans le premier tour en Australie : assurément Charles Leclerc il avait imaginé un début 2023 décidément différent de ce qu’il en voit 10e du championnat du monde déjà à -63 du leader Max Verstappen. Déjà lors des essais hivernaux, le pilote de Monte-Carlo pressentait que la saison serait plus complexe que prévu, à tel point qu’à Jeddah il a défini « pas une surprise» la situation dans laquelle Ferrari s’est retrouvée en ce début de championnat.
Uniquement en 2018sa première année avec Sauber pilotée sur le mur des stands par Frédéric Vasseur, Leclerc avait fait moins de 6 points dans les trois courses initiales, sans aucune arrivée dans le top10. Même dans la désastreuse année 2020 de Ferrari, le Monégasque avait récolté 18 points dans le même nombre de courses. La comparaison avec les débuts de 2022 est alors impitoyable, étant donné qu’après le triptyque Sakhir-Gedda-Melbourne, il menait le championnat du monde avec 71 points, +34 sur le deuxième Russell et +46 sur le sixième Verstappen : un autre monde.
La déception de Charles
Année après année, et Leclerc a atteint son cinquième championnat chez Ferrari, le porte-drapeau des Reds de 25 ans est considéré comme un futur champion. Les 5 seules victoires en Formule 1 ne rendent pas justice à sa vitesse et à son talent et beaucoup se demandent si le risque monégasque être celui de devenir une sorte de Jean Alesi moderneaimé des fans mais protagoniste d’une époque où Maranello regardait McLaren et Williams gagner à distance. Luca Cordero de Montezemoloà une question précise sur le numéro 16 de Ferrari, il a expliqué à La7: « Leclerc est très bon et très rapide, surtout dans le tour lancé. Cependant, il vit un moment délicat dans sa carrière et a besoin d’une voiture compétitive ».
Turrini : « Sauvez le soldat Leclerc »
Déjà depuis l’hiver dernier, le célèbre journaliste proche des événements de l’équipe du Cheval Cabré, Léo Turrini, avait prévenu sur l’avenir de Leclerc. Le journaliste de Sassuolo n’avait pas accepté le non-renouvellement du Monégasque à l’hiver comme un bon signe, à tel point qu’il avait prévenu les supporters d’un éventuel tribunal pour Mercedes et Toto Wolff. Les rumeurs ont ensuite été démenties par le pilote lui-même, mais Turrini en marge du GP d’Australie a consacré une réflexion à l’état d’esprit du jeune enseigne Ferrari : «Sauvez le soldat Leclerc. Même de lui-même. Il est maintenant évident état de frustration qui conditionne fortement notre Carletto. L’impression qui prévaut est que Leclerc a affaire à un crise d’identité. Le jeune homme tente désespérément de rattraper les limites de la voiture avec son talent. Mais cela rend la vie encore plus compliquée. Sa souffrance, exprimée plus par le langage corporel que par les mots, ne doit pas se transformer en une obsession pernicieuse. Mais il est essentiel pour Carletto de récupérer un équilibre qui semble parfois faire défaut »a noté le journaliste sur Journal national.