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Il papà italiano del motore della 2CV
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Le père italien du moteur 2CV

Votoh.comBy Votoh.comseptembre 4, 2022
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Qu’est-ce qui fait qu’une 2CV est une 2CV ? Le bruit du moteur est sans aucun doute l’une des caractéristiques distinctives. Ce moteur est un petit chef-d’œuvre d’ingénierie dû aux compétences d’un Italien. Outre le design de la 2CV, grâce au styliste Flaminio Bertoni, le moteur est aussi le fruit du travail d’un technicien venu du Bel Paese : Walter Bechia.

Becchia a émigré très jeune en raison du manque de sympathie qu’il ressentait pour le régime italien de l’époque, trouvant du travail à la Talbot-Lago, où il a pu rivaliser avec les moteurs complexes et performants des élégantes voitures de sport produites à l’époque par la marque Talbot. Remarqué par la haute direction de Citroën, il est invité à s’installer au Quai de Javel dès 1939 mais ce n’est qu’en 1941 qu’il accepte le poste et est engagé au Double Chevron.

Parmi les raisons qui ont conduit à l’embauche de Walter Becchia, il y avait la nécessité de donner un moteur à la future 2CV : pour ce qui s’appelait encore TPV (Toute Petite Voiture), André Lefebvre avait demandé un bicylindre à architecture « boxer » , c’est-à-dire avec des cylindres horizontaux opposés, un schéma qui garantissait un excellent équilibre, réduisant considérablement les vibrations typiques des moteurs peu « fractionnés », c’est-à-dire ceux avec un nombre réduit de cylindres.

Le TPV avait donc déjà son moteur, boxer, d’environ 350 cm3, refroidi par eau et monté d’un seul bloc avec boîte de vitesses et différentiel. À Becchia, la tâche de l’améliorer en termes de consommation de carburant, de fiabilité et de puissance. Il a commencé à travailler sous terre étant donné que pendant l’occupation allemande de Paris, Citroën s’est vu interdire toute activité autre que la construction et la réparation de camions et de moteurs. Mais le tournant n’est venu que lorsqu’il a mis la main sur l’épave de la moto personnelle de Flaminio Bertoni : une BMW R12 avec laquelle le designer avait eu un grave accident en 1940. Becchia a démonté le moteur, un boxer bicylindre refroidi par air, et a soigneusement examiné les pièces, évaluant les forces et les faiblesses de cette architecture.

Il s’est inspiré de la technique de refroidissement mais a estimé que la cinématique n’était pas adaptée à la taille d’une voiture, même légère, et a préféré la concevoir à partir de zéro, en conservant la formule de l’arbre à cames central où il avait initialement également claveté la dynamo, en plus de la distributeur avec les broches. Une bobine à double effet a déclenché l’étincelle simultanément dans les deux cylindres à chaque demi-tour du moteur, simplifiant ainsi le système d’allumage, réduisant les composants et les risques de panne.

Le moteur était prêt pour la seconde moitié de 1945, même si les améliorations se poursuivirent jusqu’en 1948, l’année du lancement de la voiture, sans cesse jusqu’à la fin de la production en 90. Le moteur « type A » de Walter Becchia était un 375 cm3capable de délivrer 9 chevaux à 3500 tr/min, de quoi atteindre les soixante kilomètres à l’heure exigés par le cahier des charges 2CV, consommant environ trois litres d’essence tous les cent kilomètres !

Ensuite, la cylindrée est passée à 425 cc, avec des puissances variables entre 12 et 18 chevaux, jusqu’à l’apparition d’un moteur entièrement repensé, en 1970, décliné en deux variantes de 425 et 602cc, avec des puissances comprises entre 26 et 29 chevaux capables d’atteindre près de 120 km/h. Park et fiable, le bicylindre Citroën dessiné par Walter Becchia animait aussi d’autres créatures du Double Chevron, comme l’AMI, la Méhari, la Dyane et tous les autres « dérivés » de la 2CV, mais il était aussi utilisé à bord autres véhicules : en deltaplane jusqu’aux véhicules militaires à six roues de la Poncin.

PF | Par la rédaction

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