Le nouvel équilibre de l’alliance Renault-Nissan a éloigné les deux constructeurs automobiles, clôturant de fait le projet de Ghosn
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Le nouvel équilibre de l’Alliance entre Renault e Nissan effectivement mettre un terme à l’accord entre Losanga et le constructeur automobile tel que nous le connaissions ou plutôt tel qu’il l’avait conçu Carlos Ghosn. L’ancien plénipotentiaire exécutif reconnu coupable d’actes répréhensibles présumés et a fui le Japon de manière audacieuse après l’effondrement du château de gestion qu’il avait créé. Il est inutile de débattre du bien-fondé ou non des accusations portées par Nissan et les autorités japonaises, accusations qu’il n’a pas réussi à réfuter dans les bureaux appropriés compte tenu de sa sortie de la scène théâtrale (sur laquelle Netflix brodera aussi quelque chose).
Nous pouvons plutôt parler de la façon dont l’axe entre Paris et Tokyo elle est désormais repensée sous la bannière de la plus grande équité poursuivie depuis des années par les Japonais qui n’avaient jamais vu d’un bon œil la trop grande influence de Boulogne Billancourt dans les affaires du Soleil Levant. Pourtant, c’est précisément le constructeur automobile français qui a relancé Nissan dans un moment très difficile. Dès lors, la marque a été étroitement liée à la marque transalpine et atteindre aujourd’hui le bénéfice pour les deux a certainement été celui des économies d’échelle qui ont conduit à la naissance de modèles sur des plateformes partagées, réduisant considérablement les coûts de développement. Ce qui ne s’est pas produit, cependant, c’est la naissance d’un colosse capable de contrer la puissance excessive de Volkswagen et de Toyota et nous revenons ici un instant à Carlos Ghosn. Le dirigeant avait entrevu les difficultés d’un secteur qui avec les mutations technologiques et la mondialisation a encore plus creusé certaines brèches, avec l’Alliance post-Ghosn qui a plutôt voulu répudier sa volonté d’arriver à un mariage définitif plutôt qu’à un simple partenariat d’interdépendance. participations.
Le dirigeant brésilo-libanais était de facto le ciment qui a tenu l’Alliance ensemble avec l’équilibre du passé et son arrestation a été le prétexte pour Nissan de rompre le cordon ombilical généré en 1999. L’avènement de Luca de Meo et de sa Renaulution, lancée pour ramener Losanga à être un groupe et une marque de valeur ( la capitalisation était devenue inférieure à la valeur de l’investissement détenu dans Nissan) a ainsi vu les deux marques réécrire les règles de l’Alliance mais entre-temps le monde de l’automobile a changé : les Japonais sont toujours plus gros que le Diamant mais ils sont lâchés à la troisième place sur le marché domestique, signe que d’autres marques ont su courir plus vite. La vision de Ghosn d’avoir un partenariat ou plutôt une fusion, qui un jour inclurait également Fiat, ne s’est jamais réalisée et infanto FCA a fini par travailler main dans la main avec PSA, donnant naissance à Stellantis. En attendant, Renault va se séparer de ses activités endothermiques, demandant à Nissan d’épouser la cause d’Ampère mais en payant le prix d’un moindre contrôle sur les affaires japonaises, affaires qui ne cédaient pratiquement plus comme autrefois. Une solution qui fait plaisir à tout le monde, donc, sauf l’oublié Ghosn.