Ce n’est pas la première fois que Akio Toyoda exprime sa perplexité face au passage à la mobilité électrique, entendue comme full électrique. Le président de Toyota a soutenu à plusieurs reprises qu’une transition forcée avec une seule technologie ne serait pas la bonne solution pour poursuivre la durabilité, soulignant l’importance et la contribution d’autres types de systèmes également. A commencer par l’hybride que le constructeur automobile japonais réalise depuis plus de 20 ans. Le numéro un du géant japonais est revenu sur le sujet encore quelques semaines après la nouvelle stratégie de décarbonation développée par Toyota qui pousse le oui. fort sur les modèles tout électriques mais continuant à proposer des alternatives technologiques.
C’est précisément sur cette question que Toyoda n’a aucun doute, soulignant à quel point hybride e hydrogène sont de plus en plus reconnues au niveau institutionnel et sectoriel comme des solutions offrant une contribution immédiate en termes de réduction des émissions : « La réponse n’est pas encore claire, il ne faut pas se limiter à une seule option. Les voitures électriques ne sont pas le seul moyen de réduire les émissions. Les hybrides peuvent avoir un impact immédiat sur la décarbonation et les alternatives aux véhicules électriques, telles que les modèles de piles à combustible à hydrogène, sont de plus en plus reconnues par les gouvernements, les médias et de nombreux fabricants ».
Cependant, le patron de Toyota n’est pas le seul à s’interroger sur ce sujet ea soulever des doutes sur la route, forcée, tracée par les institutions. Même Carlos Tavares, qui dirige le nouveau géant Stellantis, avait en effet souligné à quel point les coûts élevés des modèles électriques, la médiocrité des infrastructures et le monopole des matières premières et des composants les plus importants représentent un risque réel non seulement pour les automobilistes mais aussi pour l’ensemble. secteur. Aux côtés de Tavares et Toyoda, il y en aurait d’autres qui remettraient en cause cette avancée technologique, comme le prétend le numéro un de Toyota : « Il y a une majorité silencieuse dans notre industrie qui se demande si les véhicules électriques sont vraiment bons comme seule option pour l’avenir. Beaucoup pensent que ce n’est qu’une mode et ne peuvent pas élever la voix ».