Trois virages et la Ferrari de Charles entre en collision avec l’Aston Martin de Lance Stroll et finit dans le gravier – par VINCENZO BORGOMEO
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Sur les mille problèmes possibles qui auraient pu frapper Ferrari, tout était attendu au GP d’Australie sauf Leclerc ne pouvait parcourir que quelques mètres. Et pourtant, pour les fans, c’est précisément la douche glaciale qui est arrivée au départ : après les premiers virages, la Ferrari de Charles est entrée en collision avec l’Aston Martin de Lance Stroll et s’est retrouvée dans les graviers. On ne veut pas entrer dans la polémique sur la responsabilité de l’accident, mais le fait est que le Monégasque est contraint à l’abandon immédiat alors que les Mercedes font un départ fou, avec Russell devant son coéquipier Hamilton et le Red Bull de Verstappen parti en pole. position. Le classique « qui monte et qui descend ».
Ce qui brûle le plus dans cette course de quelques mètres, c’est pourtant exactement ce qu’aurait pu faire Leclerc. Et le concept l’expliquait très bien hier Frédéric Vasseur, Team Principal Ferrari après la qualification pour le GP d’Australie : « Les qualifications étaient extrêmement serrées et malheureusement les choses ne se sont pas bien passées pour nous. En Q3, nous étions à la limite vers la fin de la séance et nous avons donc évité de faire le tour de préparation avec Charles (Leclerc, ndlr), tandis que Carlos (Sainz, ndlr) n’a pas pu boucler le tour, perdant quelques dixièmes en tour 1, sans lequel il aurait pu être deuxième ou troisième ». Et nous le savons. Mais voici le point clé de la stratégie Ferrari. De ce que Leclerc aurait pu faire : « Après Gedda – a expliqué Vasseur – nous avons travaillé pour obtenir une performance constante et solide du SF-23 en termes de rythme de course ». Un travail jeté immédiatement.