Tout au long de sa carrière en Formule 1, débutée en 2018 avec sa première saison chez Sauber, Charles Leclerc il a déjà montré à plusieurs reprises un trait distinctif de son caractère : la forte capacité, voire excessive dans certaines circonstances, à faire autocritique. Surtout lors de son aventure avec Ferrari, le pilote monégasque n’a jamais manqué de prendre ses responsabilités sur une erreur ou un accident, allant même jusqu’à être assez dur avec lui-même. Cette année la #16 a montré cette caractéristique surtout après l’amarossimo GP de Francedans lequel il s’est retrouvé contre les barrières de protection alors qu’il menait la course.
Une lourde bourde en termes de points perdus par Max Verstappen, étant donné que le succès, qui a échappé aux mains de Leclerc, est ensuite venu enrichir le tableau d’affichage du Néerlandais Red Bull. Le désespéré « noooon » crié par Leclerc à la radio a fait le tour du monde, dévoilant le côté plus humain et viscéral du jeune homme de 25 ans originaire de la Principauté. A analysé sa saison 2022 lors d’une interview intéressante accordée au site La coursele porte-drapeau de Ferrari a recommencé à commenter cet épisode avec la tête froide, mais a également reconnu le mérite d’une année au cours de laquelle ses erreurs de conduite ont été objectivement très réduites.
« Les moments les plus durs pour moi sont toujours mes erreurs – a expliqué Leclerc – pouquoi Je suis toujours très strict avec moi-même et chaque fois que je fais une erreur, je réagis toujours pire que lorsque quelqu’un d’autre commet une erreur. Parlant de mes erreurs cette année oui, j’en ai fait une en France – a encore reconnu le Monégasque – mais honnêtement, en parlant de millésime en général, on se trompe toujours dans une saison. C’était une erreur qui a évidemment coûté cher, car j’étais en tête, mais ça peut arriver“.