Comme vous le savez, le contrat de Charles Leclerc avec Ferrari, il expirera à fin 2024, après le renouvellement dédicacé en décembre 2019. Le Monégasque disposera donc d’au moins deux saisons supplémentaires pour ramener à l’Italie les titres mondiaux qui lui manquaient depuis 2007 (pilotes, Kimi Raikkonen) et 2008 (constructeurs), et il espère bien réussir déjà dans ce championnat grâce au nouveau SF-23. En effet, de grands espoirs reposent sur le dernier-né de Maranello, dévoilé au public mardi dernier à l’occasion de la Saint-Valentin, et déjà en piste pour le shakedown de 15 km et pour la journée de tournage de 100 km sur le circuit de Fiorano. Le prochain banc d’essai sera les essais de Bahreïn, programmés du 23 au 25 février et qui commenceront à donner les premières réponses aux ingénieurs et aux pilotes eux-mêmes, du moins en termes de corrélation des données entre le simulateur et la piste.
Lors des entretiens accordés en marge de la présentation du SF-23, Charles Leclerc avait également répondu aux questions concernant son prochain renouvellement du contrat, définition « Pas une urgence», puisque la priorité est de gagner. Et ces derniers jours, Leo Turrini, des colonnes de Journal national, avait ravivé les rumeurs d’un spectateur Mercedes plus qu’intéressé par la relation entre le pilote de Monte-Carlo et Ferrari. Le journaliste de Sassuolo lui-même a rapporté aujourd’hui une rencontre informelle avec Leclerc, qui a eu lieu au restaurant Montana, et l’échange très franc qu’il a eu avec lui : «Je sais que tu as peur que je puisse entrer Mercedes pour après Hamilton »le transalpin a fait ses débuts à Turrini en le rassurant : «Sincèrement il n’y a pas de négociation, je suis bien en Ferrarije ressens l’enthousiasme du peuple et je suis ravi à l’idée de couronner mon rêve et celui de tous de gagner avec les Reds ». Le pilote du Cheval cabré était encore assez prudent dans son jugement sur le SF-23, bien sûr : «Ça n’a aucun sens de me demander comment je juge notre nouvelle voiture, j’ai tout de suite dit que l’impression était bonne, mais après tout dépend de la comparaison avec les autres. Je pars pour Bahreïn lundi et franchement j’ai hâte d’y être», a conclu Leclerc.