Flash de classe
Ce qui débutera aujourd’hui à 18h00, heure italienne, sera un Grand Prix d’Arabie saoudite très difficile pour Charles Leclerc. Le Monégasque de Ferrari devra en effet repartir de 12ème place sur la grille de départ en raison de la pénalité subie pour l’introduction par l’équipe de troisième unité sur son SF-23 après ses problèmes de fiabilité à Bahreïn. Partir en milieu de peloton n’est pas exactement la meilleure nouvelle possible sur une piste comme celle de Gedda, connue pour sa dangerosité et pour les nombreux accidents qui s’y sont produits ces deux dernières années. Bien qu’ayant connu cette épée de Damoclès lors de son essai, la n°16 de la voiture rouge a pourtant fait le show en qualifications, parvenant à décrocher la deuxième fois au totalderrière seulement l’inatteignable Red Bull de Sergio Perez, qui le devançait d’un peu plus d’un dixième.
Une demi-seconde d’écart à Djeddah
La capacité de tours lancés de Leclerc est connue depuis les formules mineures (en 2017 en F2, il a obtenu neuf pole positions sur 11 qualifications, puis réduite à huit en raison d’une disqualification) et en F1, elle est devenue encore plus évidente, avec 18 départs au pôle conquis au cours de sa carrière encore jeune. Pourtant, en cette toute première partie de saison, au volant d’une voiture qui n’était certes pas parfaite, le talent monégasque du samedi se révèle encore plus, surtout par rapport aux résultats de ses coéquipiers. Lors des deux premières séances de qualification de la saison en Q3, Leclerc était en moyenne trois dixièmes plus rapide que Carlos Sainz pour le même appareil. L’Espagnol a été battu de 154 millièmes à Sakhir et d’une bonne demi-seconde hier à Jeddah. Mais ce qui impressionne vraiment, c’est surtout la constance du jeune homme de 25 ans originaire de la Principauté de Monaco.
Sainz a « exprimé » dans des affrontements directs
Leclerc dans les six ‘Q’ joués jusqu’à présent au Championnat du Monde 2023 (Q1, Q2 et Q3 des deux premiers GP) il a réalisé un meilleur temps que Sainz à cinq reprises. L’ancien pilote McLaren ne s’est imposé en Q1 à Bahreïn que de 101 millièmes. Ensuite, Leclerc a toujours été devant, atteignant le maximum d’avantage précisément lors de la séance décisive d’hier. Depuis 2021, alors que les deux étaient coéquipiers sous la bannière du Cheval Cabré, Leclerc a battu Sainz en match direct lors des qualifications 30-16. Une marge éloquente que le #16 confirme clairement même dans cette première phase de la nouvelle année.